DEMOISELLES DE GRANDE MARQUE
ET DE PETITE VERTU
Voici un extrait de la conclusion de la troisième partie consacrée aux Femmes hors la loi morale (p. 296) :
Rappel de l'encadré en mode texte pour indexation internet : « De toutes les diverses classes de prostituées dont nous avons successivement esquissé la silhouette en quelques traits au cours de ces chapitres consacrés à la femme hors la loi morale, la moins intéressante est assurément l’hétaire et l’horizontale de marque, dont nous venons si sommairement d’indiquer les détresses cachées sous le luxe aveuglant dont elles éblouissent les passants. Plus l’on monte du reste les échelons de l’échelle sociale, moins l’on rencontre de véritable pittoresque. Ce nous semble même une des caractéristiques de ce livre de montrer que le grouillement des femmes d’en bas est plus intéressant pour l’observateur que l’éclat isolé de celles qui sont en haut, où, quel que soit le blason des parvenues, on voit plus de fonds de gueule et plus d’or que d’azur, plus de sable aux yeux que de bonheur réel. Il y a une loi des compensations dont on ne tient pas assez compte ici-bas. Les revanches de la misère sont souvent plus misérables et plus inhumaines que la misère elle-même. »
Octave Uzanne,
La Femme à Paris, Nos Contemporaines,
Novembre 1893 (Paris, Ancienne maison A. Quantin, 1894).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire