lundi 23 mars 2015

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Le visuel ci-dessus donnera un indice à ceux qui ne sauraient pas encore de quel ouvrage il s'agira ...
Vous avez trouvé ? Je vous donnerai très bientôt le titre et le contenu du volume, mais souscrivez dès maintenant ! 200 exemplaires seulement !

      Chers amis Uzannophiles et Bibliophiles,

      Préparez-vous à ce que le PROJET UZANNE 2.0 devienne courant avril le LIVRE UZANNE 2.0 ... Les amis qui me font confiance peuvent me contacter pour un tarif préférentiel avant le lancement de l'impression ... je dois garder encore le mystère mais vous ne serez pas déçus !
      Le prix préférentiel est de 45 euros port compris pour la France métropolitaine ou de 40 euros si livré en mains propres ... Pour l'étranger me contacter.
      1 volume in-8 de plus de 450 pages ! avec plus de 30 hors-texte en couleurs ! Imprimé à 200 exemplaires seulement et pas 1 de plus, sur beau papier !
      Si vous voulez prendre rang dès maintenant et me soutenir dans l'effort de trésorerie que cet ouvrage implique (je me sens mécène mais ça a des limites ...) alors contactez-moi directement sur mon mail octaveuzanne@orange.fr ... les premiers arrivés seront les premiers servis ! Et si les premiers demandeurs sont sages il leur sera divulgué ce dont il s'agit ... mais chut ...
      A vos claviers et à vos chéquiers ! Vous ne serez pas déçus !

      Important : les chèques reçus ne seront encaissés qu'au moment du lancement de l'impression courant avril voire fin avril.

      Bien cordialement, Bertrand Hugonnard-Roche

PS : tous les exemplaires seront nominatifs et numérotés à la plume et paraphés par l'éditeur. Une dédicace pourra être apposée sur simple demande.

samedi 21 mars 2015

Octave Uzanne raconte le bouquiniste Debas (1893)


illustration gravée sur bois par Emile Mas pour
la Physiologie des quais
de Paris d'Octave Uzanne, 1893.
M. Debas (*) – On ne s’en étonnera pas – faisait sont stock de livres à son image. Les romanciers modernes en étaient proscrits ; aussi bien ne tenait-il guère à un livre imprimé depuis moins de cent ans. Mais un acheteur si sympathique, un prêtre surtout, - la clientèle de « ces messieurs prêtres » était son honneur et sa joie, - le consultait sur un volume du grand siècle, le bonhomme sortait alors toute son érudition et finissait toujours par appliquer son véhément enthousiasme pour le passé au dénigrement féroce du temps présent. Un évènement avait profondément marqué dans la vie de l’excellent homme. Il avait été, à une session d’assises, porté sur la liste des jurés. Il ne laissait pas de raconter ce fait mémorable, se retrouvant, chaque fois qu’il répétait son récit, dans le même état d’âme où des circonstances si invraisemblables l’avaient plongé. Un de ses jeunes confrères l’a maintes fois entendu narrer cette histoire ; il a pu un jour nous la reproduire de mémoire, et je crois qu’en dépit de sa longueur, aucun sacrifice de rédaction ne vaudrait ce rabâchage sincère et naïf. Il suffisait de lui poser la question : « N’avez-vous pas été juré, monsieur Debas ? » pour qu’immédiatement, comme l’eau d’un bassin dont on a levé la bonde, s’écoulât sa verve intarissable sur ce sujet : « Oui, monsieur, c’était en 1872. J’habitais alors hôtel du Prince de Chimay, vis-à-vis mon étalage ; j’ai habité dix-huit ans l’hôtel du prince de Chimay, qui m’aimait bien, monsieur. – Je vivais là avec ma pauvre femme ; elle est morte, monsieur. Nous avons été ving-huit ans mariés ! Vous comprenez, je ne pouvais plus habiter cette chambre : le soir, quand je rentrais, je voyais ma pauvre défunte dans tous les coins. Vingt-huit ans mariés, monsieur ! – Ah ! c’est bien triste d’être seul, allez !... – Et le jury, monsieur Debas ? – Ah oui, le jury ; c’était en 1872, monsieur. Un jour, on sonne à ma porte ; j’ouvre et je vois un gendarme : - M. Debas, s’il vous plaît ? – C’est moi, monsieur. – Eh bien, monsieur Debas, voilà une invitation pour les assises ; vous êtes juré. – Oh ! monsieur, il doit y avoir une erreur. Je ne suis pas libraire, je ne suis que bouquiniste, et jamais un bouquiniste n’a fait partie du jury. – Enfin, vous êtes bien monsieur Louis-Jean Debas ? – Oui, monsieur. – Vous êtes bien né le 9 avril 1812 ? – Oui, monsieur. – Eh bien, cette invitation est pour vous. « J’étais bien contrarié, monsieur, car je ne suis pas riche, il faut que je gagne tous les jours mon pain quotidien, et je ne pouvais mettre ma pauvre femme souffrante à l’étalage. Je tâchai de connaître le nom du président des assises. C’était un M. de Lafaulotte, précisément un de mes clients. Alors je vais chez lui, je sonne, on m’ouvre et je demande : - M. de Lafaulotte, s’il vou plaît ? – C’est ici, monsieur. Pourrais-je lui parler ? – Oui, monsieur ; si vous voulez entrer. « On me fit entrer dans un cabinet, et là je vis M. de Lafaulotte, que je connaissais bien. J’ôte mon chapeau, je m’avance et je dis : « Bonjour, monsieur, vous ne me connaissez pas ; mais, moi, je vous connais bien ; je suis M. Debas ; je vends des livres vis-à-vis l’hôtel du prince de Chimay et j’ai eu l’honneur de vous en vendre quelquefois. – Ah ! Très bien ! Très bien ! je vous reconnais. Eh bien ! Qu’est-ce que vous désirez, mon brave ? – Monsieur, j’ai reçu une invitation pour les assises ; je suis du jury ; mais, monsieur, je ne suis qu’un simple bouquiniste, et jamais un bouquiniste n’a fait partie du jury ; et puis, je ne suis pas riche ; il me faut gagner tous les jours mon pain quotidien, et cela me portera un grand préjudice de m’absenter de mon étalage, parce que je ne puis y mettre ma pauvre femme qui est souffrante ; alors je viens voir s’il n’y aurait pas moyen de me faire rayer de la liste du jury. – Alors M. de Lafaulotte me dit : Ecoutez, mon bon ami, cela vous coûterait beaucoup de démarches pour vous faire rayer, plus de temps que pour siéger ; venez donc et, quand je pourrai, je vous ferai récuser. – Vous êtes bien honnête, monsieur. Bonjour, monsieur. – Bonjour, mon ami. « Et, en effet, je suis allé aux assises. Mais le premier jour, après qu’on eut appelé tous les noms, M. de Lafaulotte dit : « Je récuse M. Debas, je récuse M. Debas. – Alors je m’avançai vers le procureur royal !... – De la république, monsieur Debas. – Ah ! Oui, oui… Je m’avançai vers le procureur royal, et je lui dis : -Pardon, monsieur le procureur, M. le président a dit : je récuse M. Debas ; est-ce que je suis libre ? – Oui, mon bon ami, vous êtes libre ; mais il faudra revenir demain matin. « Je revins le lendemain, et pendant quinze jours. Mais je n’ai siégé que trois ou quatre fois, et puis j’ai eu la chance qu’il y avait deux dimanches dans cette quinzaine ! « Avez-vous vu plaider cause intéressante ? – Oui, monsieur ; j’ai entendu plaider Me Lachaud dans une affaire de viol. Oh ! il avait un bien grand talent, M. Lachaud ! il nous disait à propos de son client : « Mais, messieurs, on dit qu’il l’a violée ; elle n’avait qu’à serrer les cuisses, la malheureuse ! il ne l’aurait pas violée ! » Et le brave papa Debas continuait à bavarder ainsi sans trêve, avec minutie, n’omettant aucun détail, mais toujours drôle et pittoresque. Chassé de l’hôtel de Chimay par l’ombre de sa « défunte », le père Debas avait trouvé refuge dans un rez-de-chaussée de la rue de Furstemberg. Il y mourut pendant le rigoureux hiver 1890-1891. Il était étalagiste depuis 1832, tandis que son rival Malorey ne s’était établi qu’en 1833, en profitant de son expérience et de ses conseils.

(*) Extrait de Bouquineurs et Bouquinistes – Physiologie des quais de Paris par Octave Uzanne, P. May et Motteroz, ancienne maison Quantin, 1893, p. 92-97.

Document : doublure en véritable papier japonais pour Son Altesse la Femme (1885).



Doublure en papier "japonais" pour Son Altesse la Femme (1885)


Le 28 octobre 1884 sort des presses d'Albert Quantin sans doute un des plus beaux livres d'Octave Uzanne, Son Altesse la femme. Outre la très riche illustration qui l'accompagne (notamment les 3 gravures d'après les dessins de Félicien Rops), ce volume était proposé aux amateurs, broché, livré dans un somptueux étui en cartonnage décoré en relief, avec larges rubans de soie imprimés, et dont la doublure intérieure, en papier imprimé, véritable papier japonais. Nous avons pu dénombrer au moins trois papiers différents utilisés pour confectionner cette chemise. Nous présentons ci-dessus l'un des plus beaux.

Bertrand Hugonnard-Roche

Eugène Paillet vend sa bibliothèque au libraire Morgand (décembre 1886), Octave Uzanne ironise.

Eugène Paillet (1829-1901)
Je lisais ceci hier soir, très tard... (*) :

"Grand évènement dans le monde des bibliophiles - le conseiller Eugène Paillet, président des Amis des Livres, vient de céder sa bibliothèque en bloc au libraire Morgand... moyennant la somme rondelette d'un demi-million. On se souvient du joli volume de notre confrère Henri Beraldi : la Bibliothèque d'un bibliophile ; on trouvait dans ce spirituel ouvrage, aujourd'hui épuisé et archirare, le catalogue complet annoté et paraphrasé ingénieusement de toutes les merveilles de la collection Paillet. On peut dire qu'après... l'emprunt Morgand, tous ces incomparables volumes vont être dispersés aux quatre coins du monde ; c'est un beau domaine qui se morcelle, aussi le potin est-il grand dans toutes les potinières des amateurs ; MM. les bibliophiles ne s'abordent plus depuis quinze jours sans échanger ces quelques mots, avec de grands gestes.

"Eh bien ! vous savez la nouvelle... ?
- Paillet ... n'est-ce pas ... ?
- Parfaitement, vous y êtes ... 500.000 francs à Morgand.
- Belle affaire ...
- Pour Morgand ?
- Non, pour Paillet ...
- Bah ? après le coup du catalogue Béraldi ... je flairais la chose.
- Et moi donc !
- Quel malin ! et vous verrez qu'il recommencera un catalogue sur de nouveaux frais.
- Parbleu ! vous pouvez y compter !"

L'article n'est pas signé, mais j'y vois là la plume acerbe d'Octave Uzanne envers Eugène Paillet des Amis des Livres.

(*) j'écrivais ce billet en février 2010 (alors publié dans le Bibliomane moderne) ... je le relis ce soir de mars 2015. Octave Uzanne, Le Livre, Bibliographie rétrospective, 7e année, 1886, Chronique du livre, pp. 381-382.

Brève parue dans le Livre, Bibliogaphie rétrospective (janvier 1886) : "C'est la famille de M. Paul Lacroix qui s'est rendue adjudicataire de la propriété littéraire des oeuvres du regretté bibliophile."


Octave Uzanne rapporte cette brève information insérée dans la Chronique du livre de janvier 1886 :

"C'est la famille de M. Paul Lacroix qui s'est rendue adjudicataire de la propriété littéraire des œuvres du regretté bibliophile. Elle a eu la généreuse pensée de l'offrir à la Société des gens de lettres avec l'espoir qu'elle pourrait en tirer profit pour sa caisse de pensions et de secours et pour l'honneur littéraire du vieux savant"

Le Livre, Bibliographie rétrospective, janvier 1886

Octave Uzanne lâche son logis du Quai Voltaire (1904)


Coll. part.
Voici une petite lettre que je n'avais encore jamais pris la peine de transcrire. Elle vient s'ajouter à celles du mois d'août 1904 et publiée sur le Bibliomane moderne dès août 2009 et sur ce site en juin 2013. Octave Uzanne quitte son logis du Quai Voltaire pour aller s'installer Place de l'Alma, logis qu'il n'aimera guère. On voit ici qu'une sous-location a été un moment envisagée. A-t-elle finalement abouti ? Nous ne savons pas. On voit en tout cas ici encore une fois très nettement, qu'en matière de problématiques domestiques, Octave Uzanne était assez intraitable. Les deux autres lettres montraient son caractère procédurier et somme toute assez pingre pour ne pas dire plus.

Bertrand Hugonnard-Roche


[Papier à en-tête du 17, Quai Voltaire, Paris - Paris à bordures lithographiées qui a servi pour l'impression de La Nouvelle Bibliopolis - Adresse biffée de deux traits de plume et remplacée à la main par : 5 place de l'Alma.]


Coll. part.
Monsieur,

Je dois quitter Paris à la fin de cette semaine et je désire être fixé sur votre entente avec le propriétaires du Quai Voltaire (*).
Je ne m'illusionne guère sur la facilité de cette entente, mais je commence, après plus de quatre mois d’atermoiements avec différents candidats à la location de mon appartement, tous à la veille de louer et signer, à me lasser de cette situation et, comme je ne voudrais pas laisser mon appartement vide, si vous ne le prenez pas, je le ferai, sans délai, occuper par des meubles dont je cherche le placement.
J'en reprendrai possession jusqu'à janvier, afin d'en conserver la jouissance comme il convient.
Votre intérêt est le même que le mien. Si Mmes Gay ne se hâtent pas de vous répondre catégoriquement, télégraphiez leur et tâchez d'obtenir décision dans le plus bref délai.
Si la situation s'éternisait je ferais, avant mon départ, remeubler le logis, remettre l'écriteau "à louer" et je renoncerais purement et simplement à une sous-location, préférant une situation nette à un état de choses aussi incertain et traînard.
Agréez, je vous prie, monsieur, mes salutations empressées.

Octave Uzanne

(*) d'après les lettres du mois d'août 1904, le logis du Quai Voltaire appartenait à un architecte nommé Rivière. On lit ici le nom de mesdames Gay. Nous ne savons pas qui elles étaient.

Journée d'études Paul Lacroix (20 mars 2015), Grand Salon de la bibliothèque de l'Arsenal : Une belle journée pour l'histoire littéraire, la bibliographie et la bibliophilie.




      Hier vendredi 20 mars 2015 fut une belle journée pour l'histoire littéraire, la bibliographie et la bibliophilie. La journée d'études Paul Lacroix organisée dans le Grand Salon de la Bibliothèque de l'Arsenal à Paris a permis d'entrevoir un personnage complexe bien connu du petit monde des bibliophiles et des bibliothèques.

      Voici les différentes communications qui se sont succédées dans la journée :

- Vermeer à l’Arsenal: la bibliothèque-musée de Paul Lacroix, par Magali Charreire (université Montpellier III Paul-Valéry, CRISES)
- Paul Lacroix, un conservateur de la bibliothèque de l’Arsenal ? par Rémi Verron (EPHE)
- Paul Lacroix et Octave Uzanne, apprentissages d’un jeune homme de lettres : "votre exemple comme guide et votre mérite comme but.", par Bertrand Hugonnard-Roche (libraire et chercheur)
- Paul Lacroix : quel(s) bibliophile(s) derrière le masque ? par Marine Le Bail (Arsenal / université Toulouse-Jean Jaurès, PLH)
- Paul Lacroix, un camarade du Petit Cénacle, par Jérôme Doucet (libraire et chercheur)
- Les dénonciations du Bibliophile Jacob, Éric Dussert (BNF) et Laurent Portes (BNF)

     La journée fut ponctuée par de délicieuses et émouvantes lectures de lettres du Bibliophile Jacob à divers correspondants par Jean-Luc Faivre, professeur des universités.

     Nous remercions vivement de leur présence les personnes qui ont assisté à cette journée.

     La communication que j'ai proposée au public intitulée : Paul Lacroix et Octave Uzanne, apprentissages d’un jeune homme de lettres : "votre exemple comme guide et votre mérite comme but." était basée sur plusieurs articles publiés sur le site www.octaveuzanne.com.
     Les personnes qui n'ont pas pu se déplacer et qui souhaiteraient avoir un aperçu de cette communication peuvent lire ou relire les articles suivants :

- Octave Uzanne remercie Paul Lacroix, le Bibliophile Jacob, dans une épître dédicatoire placée en tête de la Guirlande de Julie (10 décembre 1875) : "votre exemple comme guide et votre mérite comme but".
- Octave Uzanne, Paul Lacroix (Bibliophile Jacob), les soirées de l'Arsenal, son portrait. (Le Livre, 10 novembre 1884)
- Octave Uzanne n'a pas dessiné l'ex libris de Paul Lacroix dit le Bibliophile Jacob (1884). Marius Perret a dessiné l'ex libris du Bibliophile Jacob.

     Bonne lecture,

     Bertrand Hugonnard-Roche
     Alise-Sainte-Reine, le 21 mars 2015

jeudi 19 mars 2015

Encore une représentation du bureau de travail d'Octave Uzanne (17, Quai Voltaire). Dessin de Paul Avril publié dans le Miroir du Monde (1888).


    
     
Vous rappelez-vous ce billet ? L’INTÉRIEUR D'OCTAVE UZANNE AU QUAI VOLTAIRE. Eh bien Octave Uzanne m'a encore surpris ! Je viens de trouver dans son ouvrage Le Miroir du Monde, paru en 1888, à la page 37 ... une vue de son bureau ... par Paul Avril. Regardez bien ! Seulement la vue (gravure) est inversée par rapport à la réalité (ce qui est normal) ... mais lorsqu'on fait une translation horizontale ... bingo ! Je vous livre 3 versions de cette héliogravure en camaïeu de bleu : Première photo : état définitif avec texte. Deuxième photo : héliogravure seule avant incrustation du texte (état rare dont j'ai la chance d'avoir un exemplaire). Troisième photo : héliogravure seule après translation horizontale (par informatique).


Bertrand Hugonnard-Roche




épreuves avant l'impression du texte (rare)




mercredi 18 mars 2015

Acquisition récente : eau-forte de Fernand Desmoulin d'après Théodule Augustin Ribot, épreuve sur Japon dédicacée à Joseph Uzanne.



Eau-forte 43,5 x 31,5 cm sur feuille de papier Japon 61 x 47 cm
par Fernand Desmoulin (1) d'après Théodule Ribot (2)
Epreuve d'artiste avec remarque (portrait du graveur)
et dédicacée à la mine de plomd :

"A mon ami J. Uzanne bien affectueusement
F. Desmoulin"

Cette estampe est titrée L'Alchimiste au verso à la mine de plomb.


Cette acquisition récente faite auprès d'un marchand en Italie (à Tarente, talon de la botte italienne), nous indique une amitié que nous ne connaissions pas à Joseph Uzanne. Curieusement le graveur Fernand Desmoulin (3) n'apparaît pas dans la liste des personnalités figurant dans la table générale des Figures Mariani. On aurait pu s'y attendre. Nous n'avons pas retrouvé la trace de ce tableau de Ribot dans les collections publiques.

Bertrand Hugonnard-Roche



Détail de la dédicace à Joseph Uzanne


(1) Fernand Desmoulin (1853-1914), dessinateur, illustrateur et aquafortiste français renommé. Il a son musée à Brantôme (24).
(2) Théodule Augustin Ribot (1823-1891), peintre réaliste français.
(3) C’est à l’âge de 50 ans, que Fernand Desmoulins artiste peintre prisé par les célébrités politiques, scientifiques et littéraires de la Troisième République, assiste à une séance de table tournante chez Victorien Sardou. De retour à son atelier, il éprouve alors la nécessité de prendre une feuille et un crayon. Aussitôt, sa main tremble, sursaute, pour finalement courir sur le papier, inscrivant des spirales désordonnées, sans aucun contrôle de la raison. C’est ainsi que Desmoulins réalisera des dizaines de dessins spirites, opérant dans l’obscurité, à l’envers ou de biais, la tête enfermée dans un sac, ne pouvant rien diriger ni voir. En 10 ou 20 mn, il était capable de produire un dessin médiumnique alors qu’il avait besoin de cinq à six jours pour exécuter ses propres toiles. Certains dessins sont plus élaborés, d’autres, en revanche, se couvrent d’inscriptions, comme les bribes d’une conversation avec l’au-delà. Desmoulin expose ses œuvres médiumniques lors du congrès spirite de 1900 et en 1901. Les collections du peintre sont au musée de Brantôme en Dordogne, sa veuve ayant donné ses œuvres à la ville qu’il aimait, située en plein cœur du Périgord Vert. (SOURCE).

mardi 10 mars 2015

Suivre les autographes adressés à Octave Uzanne au fil des ventes et des catalogues ... (Mallarmé à Uzanne, 26 janvier 1890). Vente Koller du 28 mars 2015.



Page extraite du catalogue de la prochaine vente
KOLLER (Zürich, Suisse)
Lot n°560 Mallarmé / Uzanne


      Le 29 mars 2013 (il y a presque deux ans) je publiais un article à propos d'un billet de Stéphane Mallarné adressé à Octave Uzanne à la date du 26 janvier 1890. Mallarmé s'inscrivait, bien qu'en retard, au dîner Bouchor (et pas Bauchar). Lettre alors vendue par la librairie Kotte Autographs pour la somme de 12500 euros. D'ailleurs cette lettre est toujours présente sur le site de cette librairie au 10 mars 2014.
      Le curieux retrouvera cette même lettre sur le catalogue de la prochaine vente aux enchères de la maison suisse Koller, sous le n°560. Lot décrit à l'identique de la fiche de la librairie, avec photo. Estimation : Eur. 3.810 / 5.710 (ou 4000 / 6000 francs suisses). A suivre donc ...
      Bien que nous ayons corrigé depuis longtemps l'erreur "Bauchar" au lieu de "Bouchor". Bauchar n'a pas de sens et c'est bien d'un dîner donné à l'honneur de Maurice Bouchor dont il s'agit. L'erreur continue à se propager dans les notices.
      Nous noterons prochainement le prix d'adjudication de cette petite missive dont nous avons déjà parlé ICI.

Bertrand Hugonnard-Roche

Lettre autographe de Jehan Rictus à Joseph Uzanne (28 décembre 1907) "Jehan Rictus déteste les faux artistes et fuit les idiots mais il adore le Vin Mariani qui lui permet de réciter sans fatigue beaucoup de poèmes !"


Sympathique petite lettre autographe de Jehan Rictus à Joseph Uzanne, directeur de la publicité du Vin Mariani. Échange de vœux et politesses autour des bienfaits du célèbre vin à la coca. Cette lettre provient du fonds Pascal Pia de la bibliothèque de l'université Vanderbilt à Nashville, Tennessee (USA) et nous a été aimablement communiquée par Vincent Gogibu (CARGO), que je remercie vivement.


Bertrand Hugonnard-Roche


Fonds Pascal Pia
Bliothèque de l'université Vanderbilt
Nashville, Tennessee (USA)
Paris ce 28 décembre 1907

Mon cher Uzanne, grand merci pour votre jolie carte de visite, tous les ans c'est une charmante surprise, et d'un artiste de goût encore.
Je ne peux à mon grand regret vous envoyer quelquechose d'approchant aussi j'y supplée par la fantaisie. Excusez-moi et acceptez mes voeux pour 1908.

Jehan Rictus
50 Rue Lepic
Paris

P.S. J'ai un effort énorme à faire durant ces fêtes : ce n'est que matinées et soirées, le plus souvent à l'oeil, car il s'agit d'oeuvres de bienfaisance ; aussi pourrais-je vous demander quelques bouteilles de vin ?
Je suppose M. Mariani dans le midi. En tous cas s'il est à Paris présentez lui mes souvenirs et vœux respectueux pour 1908,

[suit à la page suivante un dessin représentant Jehan Rictus une bouteille de vin Mariani dans une main et un verre dans l'autre, dessin titré : Projet de vitrail. Plus bas on lit : Jehan Rictus déteste les faux artistes et fuit les idiots mais il adore le Vin Mariani qui lui permet de réciter sans fatigue beaucoup de poèmes !

dimanche 8 mars 2015

« Certaines dames maigres et bien vêtues, prétentieuses et sottes, ressemblent à d’affreuses brochures bien reliées. » (Octave Uzanne, Le Bric-à-Brac de l'Amour, Cupidoniana, décembre 1878)


Avis sentencieux du jeune bibliophile Octave Uzanne, 27 ans.



      « Certaines dames maigres et bien vêtues, prétentieuses et sottes, ressemblent à d’affreuses brochures bien reliées. »


Octave Uzanne,
Le Bric-à-Brac de l'Amour,
Cupidoniana,
décembre 1878

vendredi 6 mars 2015

Lettre autographe de Georges d'Esparbès à Joseph Uzanne (11 juin 1908) " [...] Ce cher vin de votre ami Mariani fait tant de bien à ma chère femme."

   
      La lettre transcrite ci-dessous se trouve reliée dans un exemplaire du Mendiant ingrat de Léon Bloy, exemplaire proposé sous le n°101 à la vente aux enchères publiques de livres de ce vendredi 6 mars 2015 à Troyes (étude Boisseau-Pomez, expert Frédéric Harnisch).


Georges d'Esparbès (1863-1944)
Fontainebleau, le 11 juin 1908

Mon cher Uzanne, (*)

Je vous fais mille excuses. Un de mes meilleurs amis, le meilleur du temps de mon enfance, le chef de bataillon d’infanterie coloniale Jean Laporte a succombé, il y a quinze jours, au fond de l’Afrique, sur les bords du Niger, à l’âge de 44 ans.

Nous nous étions aimés dans la même petite école, dans le même village de Gascogne, et nous étions, devenus hommes, des amis intimes.

Sa mort m’a endeuillé tous ces derniers jours, et j’ai été incapable de penser à autre chose qu’à cette fin tragique. Ma douleur n’est pas calmée, mais la vie remonte en moi et je pense à votre lettre, à votre cadeau et à votre visite au Palais …

Que ne m’avez-vous prévenu ?

J’aurais tant désiré vous voir, pour vous remercier. Ce cher vin de votre ami Mariani fait tant de bien à ma chère femme. Mais nous comptons que vous reviendrez au plus tôt, partager notre repas et notre amitié. 

Vous n’avez pas tout vu dans cet immense palais, et d’ailleurs vous devez avoir fort mal vu … Revenez donc, et veuillez, en ce cas, me prévenir un ou deux jours à l’avance, par un simple mot sur votre carte.

En attendant, je vous exprime toute la joyeuse reconnaissance de ma femme et je vous assure de mon affection la plus vive et la plus sincère.

Georges d’Esparbès (**)


(*) Lettre adressée à Joseph Uzanne alors directeur des Figures contemporains Mariani, directeur de la publicité chez le même célèbre propagateur du non moins célèbre vin à la coca, aussi appelé "Vin Mariani". Joseph Uzanne, en charge de la propagande de ce vin tonique, offrait largement autour de lui des bouteilles de ce remède alcoolisé. On sait qu'il en offrait à Léon Bloy. Cette lettre nous indique qu'il en a offert à la femme de Georges d'Esparbès. Celle-ci s'en trouve fort mieux si l'on en croit les déclarations de son mari.

(**) Thomas Auguste Esparbés dit Georges d’Esparbès (24 mars 1863, Valence d’Agen - 1944, Saint-Germain-en-Laye) est un écrivain populaire français de la fin du xixe siècle et du début xxe siècle Fils d'un ancien militaire, et d'abord dessinateur, il se tourne vite vers la littérature. Fréquentant assidûment Le Chat Noir et le groupe des Hirsutes, il entre, en 1888, comme feuilletoniste au Gil Blas auquel il fournit des nouvelles d’inspiration militaire surtout consacrées au Premier Empire et à l’épopée napoléonienne exaltant l’héroïsme du soldat français. Ses nouvelles sont qualifiées de poèmes en prose. Il devient le chantre du Grognard. Il est l'ami de Léon Bloy, qu'il fait entrer au Gil Blas, de Jean Moréas et de Laurent Tailhade. À partir de 1892, il collabore régulièrement à La Plume. Maurice Barrès donne en 1900 une préface à son Le Roi. Poème épique. En 1904, il est nommé conservateur du château de Fontainebleau. À la déclaration de guerre, en 1914, il voulut s'engager, sans succès. Plusieurs de ses œuvres seront portées à l'écran comme La Légende de l’Aigle en 1911 par Victorin Jasset et Émile Chautard ou Les Demi-solde, qui sera adapté plusieurs fois, d'abord en 1922 par Bernard-Deschamps et Julien Duvivier sous le titre L'Agonie des aigles, puis en 1933 par Roger Richebé sur un scénario de Marcel Pagnol avec Pierre Renoir. En 1923, Georges d’Esparbès écrit le scénario du film de Julien Duvivier Credo ou la Tragédie de Lourdes. Son fils Jean (9 mars 1899, Verneuil-sur-Seine - 4 décembre 1968, Montmartre) sera un peintre reconnu. (source Wikipédia).

jeudi 5 mars 2015

23 octobre 1906 : Monument Jean Lorrain à Fécamp (Seine-Inférieure), délibération du conseil municipal (demande de subvention). Octave Uzanne membre du comité pour l'érection d'un monument à la mémoire de Jean Lorrain.

Monument à la mémoire de Jean Lorrain,
érigé à Fécamp en 1912.

Alphonse Saladin sculpteur
Voici un document intéressant où se trouve mêlés quelques hommes de lettres parisiens amis de Jean Lorrain. Octave Uzanne est de ce comité pour l'érection d'un monument à la mémoire de Jean Lorrain à Fécamp. Nous transcrivons ci-dessous ce document officiel dactylographié. Au recto de ce document se trouve, sur papier à en-tête de la mairie de Fécamp, l'extrait du registre des délibérations du conseil municipal de cette ville en date du 22 octobre 1906.


Bertrand Hugonnard-Roche










Monument à Jean Lorrain

      Messieurs,

      Notre commission des finances a été saisie d'une demande de subvention, faite au Conseil Municipal, à l'effet de contribuer à l'érection d'un monument dans notre ville, à la mémoire de Jean Lorrain, notre compatriote.

      Le comité qui s'est constitué à Paris est composé de littérateurs éminents parmi lesquels figurent M. Paul Adam comme Président, MM. Briand, Ministre de l'Instruction Publique, Maurice Donnay, Charles Henry Hirsch, Michel Provins, Octave Uzanne, Laurent Tailhade, Docteur Pozzi sénateur, docteur Albert Robin, Henry Kistemaeckers, Alfred Vallette, et bien d'autres hommes célèbres encore.
      Si le genre de littérature de Jean Lorrain peut être discuté, - quel homme de lettres n'attire pas la critique, - il est juste de reconnaître et de se féliciter que dans le monde du journalisme, des lettres et du théâtre, son nom ait brillé avec éclat et que notre concitoyen, de son nom patronymique, Paul Duval, qui dort son dernier sommeil dans le cimetière de Fécamp, ait laissé des oeuvres d'une originalité puissante.
      Votre commission estime que le Conseil Municipal serait bien venu à accorder une subvention pour l'érection d'un monument en la mémoire de Jean Lorrain, monument pour lequel nous vous demanderons d'accorder un emplacement au cimetière.
      Elle vous propose de voter un crédit de 500 francs à cet effet sur les fonds libres de l'exercice courant.

      Les conclusions du rapport sont adoptées.
      Au registre suivent les signatures.

      Pour expédition conforme
      Fécamp, le 23 octobre 1906 (*)

      Le Maire,

      Signé : Lecanu, Adjoint



Coll. B. H.-R.


(*) Dans une nouvelle délibération du Conseil Municipal de la ville de Fécamp en date du 26 novembre 1906, soit environ un mois plus tard, on apprend que le Président du Comité, Paul Adam, précise qu'il ne s'agit pas d'élever un monument funéraire à la gloire de Jean Lorrain, mais un monument public pour lui rendre un éclatant hommage. Le Conseil Municipal accepte cette demande émanant de la Commission de l'intérieur et des finances. On peut lire ces quelques lignes cinglantes dans le procès verbal du Conseil Municipal : "Votre commission, après un examen approfondi de la question, s'est résolu à déférer à la demande du Comité de Paris. Nous n'ignorons pas que la décision que nous vous proposons de prendre sera critiquée par un certain nombre d'habitants de notre ville qui peuvent avoir été très justement froissées des attaques dont elles ont été l'objet de la part de Jean Lorrain ; nous ne croyons pas être injustes envers sa mémoire en disant qu'il eut certes mieux valu qu'il n'eut point écrit certaines de ses oeuvres indignes de son grand talent d'écrivain. Cependant nous leur demanderons, à ces personnes de faire l'oubli sur tout cela ; et si nous ne pouvons leur demander d'être avec le Comité de Paris pour l'érection du monument qu'il s'agit d'élever, nous leur dirons qu'il serait vraiment excessif, pour des questions de personnes, de priver la ville de Fécamp d'un monument qui l'embellira et rappellera à nos descendants le souvenir d'un écrivain de race. Enfin, dernière considération qui a bien son poids, nous aurions mauvaise grâce à refuser la demande qui nous est faite par le Comité qui a pris l'initiative de ce monument, comité composé d'hommes éminents dans tous les genres, qui a pour président M. Paul Adam et pour membres des hommes comme le Sénateur Pozzi et Albert Robin, membres tous deux de l'Académie de Médecine, Gabriel Fauré, Directeur du Conservatoire de musique de Paris, Henri Letellier, Directeur du "Journal" et tant d'autres. [...]" L'emplacement exact où sera élevé le monument reste à déterminer à cette date mais se situera Quai Guy de Maupassant, près de la maison où est né Jean Lorrain. Nous avons la chance de posséder unc copie dactylographiée d'époque du devis pour les travaux. En voici quelques éléments : Matériel, terre, madriers, armatures, etc : 80 francs. Séances du modèle, mannequin, étoffe : 500 francs. Architecture, moulurier : 200 francs. Moulage du modèle terminé : 250 francs. Soit 1030 francs d'une part. D'autre part les frais de l'éxécution en bronze et pierre de Chauvigny du modèle : Fonte de la stature, des fleurs et du médaillon (maison Couverset) : 1850 francs. Ajustage et montage sur place : 150 francs. Prix de la pierre (maison Fèvre) : 550 francs. Prix de la marbrerie : 2000 francs.Transport et emballage (environ 300 francs). Maçonnerie à Fécamp et mise en place : 400 francs. Soit un total pour cette seconde part de 5250 francs. Le total tout compris s'élevant à 6280 francs. Une note manuscrite datée du dimanche 2 juillet 1911 ajoutée au bas de ce devis indique que le statuaire est un certain Alphonse Saladin qui s'engage à respecter les prix mentionnés. (Les documents évoqués dans cet article sont la propriété de M. Bertrand Hugonnard-Roche à la date du 5 mars 2015 et font partie d'un dossier manuscrit composé par M. Georges Normandy). Le monument a finalement été érigé en juillet 1912. Voici un article la revue La Normandie d'avril 1917 : Nous publions sur notre couverture une reproduction du gracieux et sobre monument érigé à la gloire de Jean Lorrain, à Fécamp (Seine-Inférieure), sa ville natale, par un comité constitué sur l’initiative de M. Georges Normandy (un Fécampois lui aussi), et présidé par le maître écrivain Paul Adam. Cette œuvre élégante, sortant si heureusement de la banalité conventionnelle, grâce au talent du sculpteur Alphonse Saladin, actuellement au front (où sa bravoure et son habileté de mitrailleur lui ont valu la Croix de guerre), fut exposée au Salon des Artistes français, avant d'être transportée à Fécamp. L'inauguration solennelle dans les jardins de l'Hôtel de Ville au pied des formidables murailles de l'abbaye, eut lieu, le 28 juillet 1912, sous la présidence de M. Paul Brulat, vice-président de la Société des Gens de Lettres, délégué du Sous-Secrétaire d'Etat des Beaux-Arts, de Mme P. Duval-Lorrain, vénérable mère du grand écrivain, en présence de MM. Jean de Bonnefon, délégué du Comité ; Georges Bureau, député, qui se souvint, ce jour-là, d'avoir été un bon écrivain avant de devenir un homme de gouvernement hors pair ; R. Duglé, maire de la ville ; des deux plus célèbres écrivains vivants de chez nous : l'admirable prosateur Jean Revel, et le célèbre poète Robert de la Villehervé : aux applaudissements d'une foule immense, où autour de nombreux étrangers, se réunissaient sans distinction de parti, toutes les notabilités de la ville, parmi lesquelles on remarguait surtout les membres de la famille Le Grand, illustres industriels qui, avec La Bénédictine, ont fait connaître Fécamp à l'univers entier ; les membres de la Société commerciale des Fêtes, du Vieux Fécamp ; le grand peintre fécampois A.-P. Leroux, à l'œuvre de qui nous allons consacrer une étude illustrée : le romancier yportais et parisien René Le Cœur, etc. Les envoyés spéciaux de la presse parisienne et régionale signalèrent encore parmi les assistants le fameux tragédien de Max, qui triompha le soir au gala du Casino en même temps que l’étonnante chorégraphe Germaine Aymos (de l'Odéon) : le grand orateur Charles-Brun, délégué de la Fédération régionaliste française, etc. (La Rédaction de La Normandie).

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