Rappel de l'encadré en mode texte pour indexation internet : « […] Je te plains très sincèrement de ne pas être aussi indépendant que moi, mais dans ta dépendance (*), tu as bien des garanties que je n’ai pas et n’aurai jamais ; celles d’un fixe « quand même », d’un revenu régulier, même en cas de maladie – moi, je dois toujours et sans cesse produire, travailler, m’ingénier à équilibrer mon budget annuel – Je ne me plains pas, toutefois, car aujourd’hui je ne demande qu’une chose : conserver mon indépendance absolue, jalouse, ma solitude dans le plein air avec un agréable chez moi, même au prix de la médiocrité des moyens. Les villes, la société, les hommes, les plaisirs, j’en ai plus que soupé. Mille bonnes tendresses. Octave » Octave Uzanne, Extrait d’une lettre à son frère Joseph Vendredi 4 mars 1908 35, Boulevard Félix-Martin, Saint-Raphaël (Var)
(*) Joseph Uzanne était alors inféodé à Angelo Mariani et aux Albums des Figures contemporaines dont il assurait tout à la fois la rédaction en chef et la régie publicitaire.
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