Planche 15 : Bibliothèque de M. X. Lucien Magnien relieur. Cette reliure appartient en réalité à Octave Uzanne. |
La reliure moderne,
artistique et fantaisiste, par Octave Uzanne. Ouvrage orné d’un frontispice de
A. Lynch, gravé par Manesse, de 72 spécimens de reliures reproduites d’après
les originaux par P. Albert-Dujardin, et de nombreux dessins allégoriques de J.
Adeline, G. Fraipont et A. Giraldon. Paris, Edouard Rouveyre, éditeur, 45, rue Jacob,
1887. Beau volume grand in-8° de VIII-265 pages, avec couverture artistique,
tiré à 1.500 exemplaires numérotés à la presse, sur papier vélin teinté. – Prix :
25 francs. Cent exemplaires sur papier impérial du Japon[1]. –
Prix : 80 francs.[2]
Page de titre |
Les
bibliophiles de notre temps sont vraiment des gens heureux : non seulement
les plus soigneux éditeurs et les meilleurs artistes rivalisent de goût et de zèle
pour leur offrir d’irréprochables volumes, mais encore de fins érudits et d’élégants
écrivains, jaloux de contribuer aussi à satisfaire leur passion favorite, s’attachent
chaque jour davantage à composer, exclusivement pour eux, d’agréables études
destinées à les renseigner et les instruire, ou simplement à les guider.
Planche 36 : Bibliothèque de M. Octave Uzanne. Amand relieur. |
C’est ainsi que M. Octave Uzanne, à qui l’on doit déjà tant de productions variées, n’a pas dédaigné d’aborder aujourd’hui un sujet bien ingrat en apparence, traité jusqu’à présent d’une façon plus sérieuse et technique que séduisante et légère, et qu’il a su rendre attrayant et rajeunir par les grâces de son langage et l’originalité de ses idées. Rien ne ressemble moins, en effet, à un traité ou une histoire de la reliure que le nouvel essai de l’aimable auteur des Caprices d’un bibliophile. Fidèle à son plan et à son titre, c’est uniquement la reliure moderne qu’il a constamment eue en vue ; c’est pour les amateurs du jour, « ses confrères en bibliofolie », comme il les appelle, qu’il a exclusivement écrit.
Planche 12 : Bibliothèque et reliure de M. Amand. |
L’idée
générale qui domine son étude peut se résumer ainsi : « L’art de la
reliure, dans lequel les Français ont de tout temps excellé, qui, pendant trois
siècles, nous a donné des maîtres incomparables, est aujourd’hui presque en
décadence ; - non pas parce que les praticiens actuels cèdent en habileté
aux artistes d’autrefois, mais parce qu’ils ont moins d’imagination ; -
ils copient et exécutent d’une manière parfaite, mais ils ne savent plus
inventer. Notre siècle, si fertile en merveilles, n’a rien produit de nouveau
pour la parure des livres ; il est grand temps, au moment où il va finir,
que relieurs et amateurs rivalisent d’ingéniosité et de goût pour sortir au
plus vite des routines servilement suivies jusqu’ici, et pour donner enfin aux
livres une décoration d’un goût délicat ou un habillement curieux, agréable à l’œil,
empreint de personnalité et d’originalité. »
Planche 9 : Bibliothèque de M. Ed. Rouveyre. Amand relieur. |
Telle est la thèse soutenue par M. Uzanne avec autant d’humour
que de bon sens. Ne pouvant, à notre regret, le suivre pas à pas dans tous ses
développements, nous nous bornerons à indiquer les principales divisions de son
intéressant travail : il se compose de deux parties et de quatre chapitres
principaux.
La
première partie (p. 11-131), qui sert en quelque sorte d’introduction au reste
de l’ouvrage, est un rapide aperçu historique sur la reliure et sur les
écrivains qui ont traité de cet art ; l’auteur y passe en revue, avec la
plus aimable érudition, les différents styles ou, si l’on aime mieux, les
diverses écoles de reliure des siècles précédents ; les renseignements
utiles, les noms célèbres, les anecdotes curieuses abondent sous sa plume
légère et facile ; rien de moins pédantesque et cependant rien de plus
instructif que ce résumé, fruit d’immenses recherches dans d’innombrables
ouvrages spéciaux, le plus clair et le plus précis assurément qui ait été écrit
dans ce genre.
Planche 2 : Bibliothèque de M. X. Lucien Magnin relieur.
Cette reliure appartient en réalité à
Octave Uzanne.
|
Le
chapitre suivant (p. 131-177) traite « De quelques bibliophiles de ce
temps et des diverses classes d’amateurs par rapport à la décoration de leurs
livres ». C’est assurément le plus piquant du volume, du moins pour ceux
qui sont à même de reconnaître les originaux des « bibliophiles » et « amateurs »,
dont les manies et les petits travers y sont doucement critiqués ;
hâtons-nous d’ajouter que l’ironie y est si fine qu’à peine elle se fait
sentir, et que la critique y est si délicate et si discrète qu’on ne saurait s’en
offenser.
Planche 22 : Bibliothèque de M. Ed. Rouveyre. Amand relieur. |
Les
trois derniers chapitres (p. 179-265) ont pour objet : « La reliure
pleine et ses variétés » ; - « Les demi-reliures et leur
conception » ; - « Les cartonnages à la Bradel et les reliures
de fantaisie ».
C’est surtout dans cette seconde partie que M. Octave Uzanne
a donné libre carrière à son goût et à son imagination ; il prodigue aux
amateurs les plus judicieux conseils, et leur démontre avec évidence comment,
grâce aux multiples ressources qui s’offrent de toutes parts pour les diverses
toilettes du livre, il leur est facile d’échapper maintenant au commun, au
convenu, à la banalité.
Planche 70 : Bibliothèque de M. Octave Uzanne. Amand relieur. |
Mieux
qu’à tout autre, il appartenait à M. Uzanne, fin connaisseur s’il en fut et
pour qui le culte du livre n’a plus de mystères, de se faire l’instigateur et
le propagateur de la rénovation de la reliure française. Il ne se borne point
aux paroles, il sait aussi prêcher par l’exemple, ainsi que le témoignent les
merveilleuses reliures, exécutées sur ses indications, dont les fac-similés
figurent parmi les 72 planches qui illustrent son livre.
Planche 64 : Bibliothèque de M. Octave Uzanne. Amand relieur. |
Il
convient, en terminant, de signaler au moins par un mot ces belles
reproductions de reliures modernes qui accompagnent admirablement le texte.
Choisies, avec autant de discernement que de goût, parmi les chefs-d’œuvre des
Amand, Petit, Magnin, Pagnant, David, Champs, Carayon, Marius-Michel,
Chambolle-Duru, Gruel et Engelmann, etc., elles attestent à la fois l’opportunité
de l’œuvre de vulgarisation entreprise par notre auteur, et la justesse de ses
idées adoptées déjà et somptueusement mises en pratique par un certain nombre d’amateurs
d’élite.
Planche 56 : Bibliothèque de Madame Ed. Rouveyre. Amand relieur. |
Il
serait injuste de ne point féliciter M. E. Rouveyre de la belle exécution de ce
luxueux volume, appelé à rendre de réels services à tous ceux qui s’intéressent
aux livres et que voudront posséder tous les vrais bibliophiles.
PHIL. MIN.[3]
in Le Livre, Bibliographie moderne, septième année – onzième livraison – 10 novembre 1886, n°83. Section « Livre d’amateurs – Editions de luxe », pp. 582-583.
Nous donnons ci-dessous le détail des possesseurs des
reliures ainsi que le nom du relieur correspondant.
Planche 1 : Bibliothèque de M. Philippe Burty.
Petit relieur.
Planche 2 : Bibliothèque de M. X. Lucien Magnin
relieur.
Planche 3 : Bibliothèque de M. Ed. Seligman. Pagnant
relieur.
Planche 4 : Bibliothèque de M. Philippe Burty. Amand
relieur.
Planche 5 : Bibliothèque de M. Donnamette. Pagnant
relieur.
Planche 6 : Bibliothèque de M. E. Terquem. B(ernard).
David relieur.
Planche 7 : Bibliothèque et reliure de MM. Gruel et
Engelmann.
Planche 8 : Bibliothèque et reliure de M.
Chambolle-Duru.
Planche 9 : Bibliothèque de M. Ed. Rouveyre. Amand
relieur.
Planche 10 : Bibliothèque de M. Philippe Burty. Petit
relieur.
Planche 11 : Bibliothèque et reliure de M.
Chambolle-Duru.
Planche 12 : Bibliothèque et reliure de M. Amand.
Planche 13 : Bibliothèque et reliure de M. Ed.
Rouveyre. Reliure peinte (aquarelle sur parchemin par M. Jules Adeline).
Planche 14 : Bibliothèque de M. Ed. Rouveyre. Amand relieur.
Planche 15 : Bibliothèque de M. X. Lucien Magnien
relieur.
Planche 16 : Bibliothèque et reliure de M. Ed.
Rouveyre. Reliure peinte (aquarelle sur parchemin par M. Jules Adeline).
Planche 17 : Bibliothèque de M. Léon Conquet (éditeur).
Marius Michel relieur.
Planche 18 : Bibliothèque et reliure de M.
Chambolle-Duru.
Planche 19 : Bibliothèque et reliure de M. Ed.
Rouveyre. Reliure peinte (aquarelle sur parchemin par M. Gustave Fraipont).
Planche 20 : Bibliothèque de M. X. Bernard David
relieur.
Planche 21 : Bibliothèque de M. Ed. Rouveyre. Amand
relieur.
Planche 22 : Bibliothèque de M. Ed. Rouveyre. Amand
relieur.
Planche 23 : Bibliothèque de M. C. Petit relieur.
Planche 24 : Bibliothèque de M. Octave Uzanne. Amand
relieur.
Planche 25 : Bibliothèque de M. Ed. Rouveyre. Amand
relieur.
Planche 26 : Bibliothèque et reliure de M.
Chambolle-Duru.
Planche 27 : Bibliothèque de M. Emile Terquem. Bernard
David relieur.
Planche 28 : Bibliothèque de M. Henry Houssaye.
Thompson relieur.
Planche 29 : Bibliothèque de M. Ed. Rouveyre. Amand
relieur.
Planche 30 : Bibliothèque et reliure de M. Amand.
Planche 31 : Bibliothèque et reliure de MM. Gruel et
Engelmann.
Planche 32 : Bibliothèque et reliure de MM. Gruel et
Engelmann.
Planche 33 : Bibliothèque et reliure de M. Amand.
Planche 34 : Bibliothèque de M. X. Marius Michel
relieur.
Planche 35 : Bibliothèque de M. Paul Meurice. Pagnant
relieur.
Planche 36 : Bibliothèque de M. Octave Uzanne. Amand
relieur.
Planche 37 : Bibliothèque de M. Philippe Burty. Amand
relieur.
Planche 37 bis : Bibliothèque de M. Paul Royer. Pagnant
relieur.
Planche 25 : Bibliothèque de M. Ed. Rouveyre. Amand relieur. |
Planche 38 : Bibliothèque de Madame Ed. Rouveyre. Gruel
et Engelmann relieurs.
Planche 40 : Bibliothèque de Madame Ed. Rouveyre. Carayon
relieur.
Planche 41 : Bibliothèque de M. Ed. Rouveyre. Amand
relieur.
Planche 42 : Bibliothèque de Madame Léon Conquet
(éditeur). Marius Michel relieur.
Planche 43 : Bibliothèque de M. Octave Uzanne. Amand
relieur.
Planche 44 : Bibliothèque de M. Octave Uzanne. Amand
relieur.
Planche 45 : Bibliothèque de M. X. Victor Champs
relieur.
Planche 46 : Bibliothèque de Madame Ed. Rouveyre.
Carayon relieur.
Planche 47 : Bibliothèque de Madame X. Victor Champs
relieur.
Planche 48 : Bibliothèque de Madame Ed. Rouveyre. Amand
relieur.
Planche 49 : Bibliothèque de Madame Ed. Rouveyre.
Carayon relieur.
Planche 50 : Bibliothèque et reliure de M.
Chambolle-Duru.
Planche 51 : Bibliothèque de M. Ed. Rouveyre. Amand
relieur.
Planche 52 : Bibliothèque de Madame Ed. Rouveyre.
Carayon relieur.
Planche 53 : Bibliothèque de M. X. Victor Champs
relieur.
Planche 54 : Bibliothèque de M. C. Petit relieur.
Planche 55 : Bibliothèque de M. Philippe Burty. Petit
relieur.
Planche 56 : Bibliothèque de Madame Ed. Rouveyre. Amand
relieur.
Planche 57 : Bibliothèque de M. le Prince de Béarn.
Pagnant relieur.
Planche 58 : Bibliothèque de M. Philippe Burty. Petit
relieur.
Planche 59 : Bibliothèque de Madame Léon Conquet
(éditeur). Chambolle-Duru relieur.
Planche 60 : Bibliothèque et reliure de MM. Gruel et
Engelmann.
Planche 61 : Bibliothèque de M. Octave Uzanne. Amand
relieur.
Planche 62 : Bibliothèque de M. Lajouane. Pagnant
relieur.
Planche 63 : Bibliothèque et reliure de M.
Chambolle-Duru.
Planche 64 : Bibliothèque de M. Octave Uzanne. Amand
relieur.
Planche 65 : Bibliothèque de M. le comte de Lanjuinais.
Charles Allô relieur.
Planche 66 : Bibliothèque de M. Octave Uzanne. Amand
relieur.
Planche 67 : Bibliothèque de M. Octave Uzanne. Amand
relieur.
Planche 68 : Bibliothèque de M. Léon Conquet (éditeur).
Chambolle-Duru relieur.
Planche 69 : Bibliothèque et reliure de M. Amand.
Planche 70 : Bibliothèque de M. Octave Uzanne. Amand
relieur.
Planche 71 : Bibliothèque et reliure de M.
Chambolle-Duru.
Planche 72 : Bibliothèque et reliure de M.
Chambolle-Duru.
Planche 46 : Bibliothèque de Madame Ed. Rouveyre. Carayon relieur. |
Que peut-on conclure de cette liste de reliures reproduites ?
Sur 72
reliures reproduites, 9 appartiennent à Octave Uzanne et sont toutes de la main
du relieur Amand. C’est dire la prédilection du moment que pouvait avoir Uzanne
pour cet artisan-artiste relieur ! Ce même relieur Amand a prêté par
ailleurs 4 spécimens de sa propre bibliothèque. Et si l’on compte les reliures
signées Amand faites pour divers amateurs on en compte finalement 12. Soit un
total de 25 (soit près de 35% des reliures reproduites). C’est un véritable plébiscite
pour le relieur Amand.
On
notera les noms des autres relieurs ; pour les « classiques »,
classés ici du plus représenté au moins
représenté : Chambolle-Duru (10 reliures) – Pagnant (6 reliures) – Petit
(6 reliures) – Gruel et Engelmann (5 reliures) - Marius Michel (3 reliures) ––
Bernard David (3 reliures) – Thompson (1 reliure) – Charles Allô (1
reliure) ; pour les « modernes » : Lucien Magnin (1 reliure) ;
pour les demi-reliures ou les cartonnages : Emile Carayon (4 reliures) et Victor Champs (3 reliures).
Planche 43 : Bibliothèque de M. Octave Uzanne. Amand relieur. |
Quant
aux amateurs « prêteurs » de reliures pour ce « catalogue »,
on remarquera la présence du bibliophile-éditeur Edouard Rouveyre et de son
épouse (18 reliures), de M. Philippe Burty (6 reliures), de l’éditeur Léon
Conquet et de son épouse (4 reliures), des praticiens eux-mêmes (Gruel et
Engelmann, Chambolle-Duru, Amand et Petit), ces dernières formant un ensemble
de 19 reliures. Quelques amateurs plus discrets montrent une reliure ou deux de
leur bibliothèque, tel M. Ed. Seligman, M. Donnamette, M. Paul Meurice,
Monsieur et Madame X. qui ont de toute évidence souhaité conserver l’anonymat,
le Prince de Béarn, M. Lajouane, M. le comte de Lanjuinais et M. Paul Royer.
Citons
également M. Emile Terquem (fabriquant de bibliothèques de luxe, portatives,
tournantes, etc) qui expose ici 2 reliures de sa bibliothèque.
Planche 40 : Bibliothèque de Madame Ed. Rouveyre. Carayon relieur. |
Pour l’anecdote enfin, mentionnons que M. Edouard
Rouveyre savait relier un livre en parchemin puisqu’il est exposé 3 reliures à
son nom (reliures ensuite peintes à la main par divers artistes – voir dans la
liste ci-dessus).
Concluons
en disant que ce catalogue de reproductions de reliures montre deux visions de
la bibliophilie de cette époque (fin 1886). Les relieurs classiques, sans
grande inventivité ; les relieurs modernistes, tels Amand et Lucien Magnin.
Comme par hasard les reliures de la bibliothèque d’Uzanne sortent toutes de
chez Amand et sont toutes d’aspect moderne avec l’emploi notamment de papiers
japonais ou de tissus décorés. Lucien Magnien, quant à lui, ici à ses débuts,
montre tout le talent dont il est capable dans le travail de la riche « mosaïque
parlante ». Uzanne usera et abusera de ces deux relieurs et fera leur éloge
plus d’une fois. On sait que Uzanne n’appréciait guère le travail des Marius
Michel et autres Chambolle-Duru, trop « vieux jeu » à son goût. A l’opposé,
Emile Carayon et Victor Champs seront souvent encensés pour leurs cartonnages
et leurs demi-reliures de qualité.
NB : 2 reliures (planche 2 et 15), sans doute les plus riches, données sous le nom de collectionneur M. X, appartiennent en réalité à Octave Uzanne ! Ce qui porte le nombre de reliures de sa bibliothèque reproduites dans ce livre à 11. Pourquoi O. U. a-t-il mis son nom sous les autres reliures et pas sous celles-ci ? ...
NB : 2 reliures (planche 2 et 15), sans doute les plus riches, données sous le nom de collectionneur M. X, appartiennent en réalité à Octave Uzanne ! Ce qui porte le nombre de reliures de sa bibliothèque reproduites dans ce livre à 11. Pourquoi O. U. a-t-il mis son nom sous les autres reliures et pas sous celles-ci ? ...
Bertrand Hugonnard-Roche
[1] Les
exemplaires sur Japon sont signés conjointement de la main de l’auteur et de l’éditeur
à la justification. Ces exemplaires de luxe contiennent un double état du
frontispice (eau-forte pure et état définitif en noir).
[2] Le
volume sort des presses de Pillet et Dumoulin, imprimeurs à Paris (achevé d’imprimer
le 30 novembre 1886).
[3] PHIL.
MIN. pour Philomneste Minibus alias Octave Uzanne lui-même ; jeu de mot
avec Philomneste Junior, pseudonyme utilisé par Gustave Brunet dans cette même
revue. Cette critique dithyrambique ne manque pas de piquant quand on sait qu’elle
sort tout droit de la plume débordante de toute l’encre d’autodérision possible
et imaginable. Octave Uzanne se congratule à loisir dans une sorte d’euphorie
qu’on imagine jubilatoire.
les 2 reliures X ne sont pas de la main d'Amand... peut-être pour renforcer son soutien à ce relieur ?
RépondreSupprimerEst-ce que certaines de ces reliures sont réapparues sur le marché ?
Bertrand,
RépondreSupprimerpeux-tu m'envoyer un exemplaire sur papier impérial du Japon à 80 francs ?
Merci.
Quel précurseur cet Octave ! Si tu as un second exemplaire sur japon, il est pour moi ! ...
RépondreSupprimerTextor
@Calamar : Uzanne aimait beaucoup le travail du novateur Lucien Magnin (je l'ai signalé dans un précédent billet). Amand fut un temps son préféré, c'est certain.
RépondreSupprimer@Bibliophile Rhemus : Sachant qu'en 1887 un livre de base se vendait entre 1 franc et 3 francs 50, qu'en 2012 un livre de poche vaut tout de même entre 5 et 8 euros, 80 francs or 1887 équivaudrait sans doute à un livre sorti de chez l'imprimeur aux alentours de 215 euros ! Eh bé ! A ce prix là je ne me sépare pas de mon exemplaire sur Japon !! (sourire). Malgré tout le taux "usuel" de conversion entre un prix des années 1880 / années 2000 est plus généralement de X 10 à X 20, soit un prix converti oscillant entre 800 et 1.600 euros. Prix qui est plus proche de la réalité du marché (exemplaires brochés).
@Textor : Niet ! les exemplaires sur Japon portent la signature du maître... et donc ne sont pas à vendre !!! (sourire).
B.
@Calamar : oui certaines reliures sont réapparues... bientôt vous en verrez quelques unes !
RépondreSupprimerB.