Les maîtres de l’estampe
et de l’affiche : M. Toulouse-Lautrec[1]
Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901) |
Toulouse-Lautrec devant son chevalet. |
Cet original artiste a débuté aux « Indépendants »,
dont il est resté pendant longtemps une des plus curieuses attractions. En 1893
seulement, il traça sa première affiche : Jane Avril, bientôt suivie par une série très remarquée : Reine de Joie, le Divan Japonais, le Matin,
la Goulue (Moulin-Rouge), Babylone d’Allemagne,
Aristide Bruant (Ambassadeurs), Elles
(affiche divisée en vignettes), Caudieux,
Divan Japonais, Confetti, les Drames de Toulouse, le Pendu, May-Milton,
May-Belfort, Salon des Cent, la Revue Blanche, jusqu’à cette étonnante
affiche de l’Aube, l’une des plus
récentes de toutes et qui, très différente de celles qui l’ont précédée, nous
montre en quelque sorte l’âme de l’auteur sous un angle inattendu. Sur un quai
de grande cité d’où s’aperçoit à l’horizon, l’albescence du jour naissant, de
pâles miséreux traînent la voiture qui contient leurs pauvres meubles. Et ils
vont, le corps harassé, mais la tête énergique, et, dans les yeux, l’espoir des
lendemains vengeurs. Cette page de l’Aube
vigoureusement silhouettée intéresse comme un tableau social et affecte comme
un cri de tribun.
Aristide Bruant pour les Ambassadeurs, 1892 |
Divan Japonais, 1893 |
Vous plaît-il de voir accouplés, en un groupe de forçats de
la vie, l’amateur de voluptés tarifées qui achète humblement des plaisirs, et
la pauvre fille de fête qui en tient commerce pour vivre ? Regardez l’annonce
de Reine de Joie, roman de Victor
Joze, affiche parue il y a bientôt quatre ans : vous y verrez en un simple
coin de table le vieux beau, triste type de boursier juif et de « vieux
marcheur », à l’état de ruine dans sa veulerie de débauche, et la soupeuse,
fille cynique, provocante dans sa formidable et triomphante bêtise. Tout l’abêtissement,
sinon l’abrutissement de la vie de fête niaise et crapuleuse, toute la
lassitude de ces conjoints instantanés se lit ici dans les postures comme dans
les physionomies crayonnées à larges traits plaqués de taches vivantes. Cette
fille à peine indiquée par des à plats d’enluminures, avec ses lèvres carminées
et ses yeux menteurs, qui dépose un simulacre de baiser sur la face
congestionnée du vieil apoplectique, cela dépasse en hideur le baiser de
Titania sur le mufle de Bottom !
La femme des bals et des cabinets où l’on soupe n’a pas d’interprète
plus psychologique, par l’enlaidissement moral qu’il fait transparaître, que M.
Toulouse-Lautrec ; il la connait comme un naturaliste passionné connait
telle famille ornithologique ou tel groupe de quadrupèdes mammifères. Elle n’est
pas seulement synthétique par le dessin, cette danseuse silhouettée pour le « Jardin
de Paris », elle l’est principalement par ce qui se dégage de son type.
Voilà bien la professionnelle ! Pauvre créature, qui, chargée d’amuser la
galerie, attriste comme un pitre dégrimé. Quel ennui sur ce visage presque
simiesque, quelle lassitude surtout dans cette vague pose d’acrobate, plutôt
que de chorégraphe qu’elle exprime ! N’a-t-elle pas l’air d’accomplir une
fonction lamentable, voire d’exécuter un sombre exercice ? Et de fait, ne
décompose-t-elle pas un mouvement, comme un simple gymnasiarque le pourrait
faire en vue d’assouplir ses muscles ?
Quadrille au Moulin-Rouge, 1892 |
Souvenez-vous de la femme en noir de la très belle affiche
dite du Divan Japonais, spectatrice
silhouettée en moderne esthète, moitié morphinomane, moitié phtisique, si
curieuse sous le chapeau qui la casque de deuil ; ne l’avons-nous pas tous
rencontrée en tous les coins de Paris, cette chercheuse d’aventures galantes au
sombre costume ? Rappelez-vous enfin l’extraordinaire tête de l’affiche de
Bruant, burinée d’un poing énergique pour les Ambassadeurs. Cette tête exsangue, anguleuse, se détachant sur un
ample cache-nez rouge, était d’un effet féroce ; et elle inquiétait mille
fois plus par la blague froide qui transsude de son rictus et de son regard que
par son apparence macabre.
C’est encore avec une imagination de faune qu’il tire un
parti comique des particularités de certaines gens et de la singularité des
choses. Dans l’affiche de Jane Avril,
ayant besoin d’un repoussoir au premier plan, il y a collé une tête de
violoncelliste dont la chevelure irritée se découpe en toupet clownesque. Le
manche de l’instrument lui-même, allongé outre mesure, sert de motif ornemental
et, pour ajouter à l’effet drolatique, la main qui s’y crispe exhibe, ainsi que
dans certaines caricatures japonaises, des poils hérissés.
Un effet analogue anime la grande et victorieuse affiche :
Babylone d’Allemagne, de Victor Joze ;
la raideur militaire, que les Teutons poussent au paroxysme, en fournit les
éléments. Le fantassin au port d’armes, et les officiers qui passent devant lui
sont écrits par des moyens empruntés à l’imagerie d’Epinal, mais avec une verve
sarcastique dont l’intensité serait difficilement dépassée.
Dans le domaine de l’art, aux terrains si mouvants et
variés, M. Toulouse-Lautrec s’est choisi un petit coin d’observation
analytique, et il a cette supériorité sur beaucoup, qu’il a su comprendre et
prendre ce qui convenait à ses dons naturels. L’important en art, ce n’est pas
de s’adonner à tel ou tel genre plus ou moins noble, selon les directions d’esprit
et les modes régnantes ; c’est par-dessus tout et avant tout d’exprimer sa
vision en artiste.
Pour l’avoir compris, M. Toulouse-Lautrec restera comme une
des plus curieuses figures parmi les maîtres de l’Estampe et de l’Affiche de ce
temps.
[1] In Le Monde Moderne, revue
mensuelle illustrée, n°54 de juin 1899, pp. 819-826. (Paris, A. Quantin,
éditeur. Bureau : 5, rue St-Benoît, Paris). Illustrations en noir dans le
texte.
[2] Dans les mythologies grecque et romaine, l'ægipan était une divinité champêtre mi-homme mi-animal, la plupart du temps dotée de pieds et d'oreilles de chèvre. Associée au dieu Pan, elle s'apparentait aux faunes, satyres et chèvre-pieds. Elle pouvait prendre parfois la forme d'une créature chimérique représentée la plupart du temps avec un corps de chèvre et une queue de poisson, tel le Capricorne représenté dans le Zodiaque, mais aussi de lions à queue de poisson, taureaux, etc. (Source Wikipedia, consulté le 9 octobre 2012).
[3] Les Lupercales dans la Rome antique, sont des fêtes
annuelles célébrées par les luperques du 13 au 15
février, près d'une grotte nommée le Lupercal (située
au pied du mont
Palatin et probablement découverte en novembre 2007), en l'honneur
de Faunus, dieu des troupeaux qui les
défendait également contre les loups, d'où le qualificatif de Lupercus qui lui est attribué. (Source Wikipedia, consulté le 9 octobre 2012).
[4] Henri de Toulouse-Lautrec est né
le 24 novembre 1864 à Albi et mort le 9 septembre 1901 au château Malromé. Fils
du comte Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa (1838-1913) et d'Adèle Tapié de
Celeyran (1841-1930), il grandit entre Albi, le château du
Bosc (demeure de ses grands-parents) et le château de Celeyran. Henri
de Toulouse-Lautrec est né dans l'une des plus vieilles familles de France,
descendant en effet en droite ligne des comtes de Toulouse, qui furent
jusqu'au XIIIe siècle parmi les plus puissants féodaux du
royaume. Cependant, cette branche cadette, malgré son nom illustre, ne vit que
comme une famille aisée de la noblesse de province. Au XIXe siècle,
les mariages dans la noblesse se faisaient couramment entre cousins afin
d'éviter la division des patrimoines et l'amoindrissement de la fortune. Ce fut
le cas des parents d'Henri, Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa et Adèle Tapié
de Celeyran, qui étaient cousins au premier degré. Ils eurent deux garçons dont
Henri était l'aîné ; quatre ans plus tard naquit son frère
Richard-Constantin, qui mourut un an après.
L'incompatibilité d'humeur entre les deux époux entraîna leur
séparation et Henri resta sous la garde de sa mère. Henri de Toulouse-Lautrec
eut une enfance heureuse jusqu'au moment où, par suite de
la consanguinité de ses parents, débuta en 1874 une maladie qui
affectait le développement des os, lapycnodysostose. Ses os étaient fragiles et
entre mai 1878 et août 1879, il souffrit d'une fracture au fémur à chaque
jambe, qui l'empêcha de grandir au-delà d'une taille de 1,52 m. On
essaya de le guérir au moyen de décharges électriques et en lui plaçant à
chaque pied une grande quantité de plomb. Son tronc était d'une taille normale,
mais ses jambes étaient trop courtes. Il avait des lèvres et un nez épais. Il
avait un cheveu sur la langue, ce qui le faisait zézayer en parlant. Il en
jouait, faisait le provocateur dans les salons. Il se fit photographier nu sur
la plage de Trouville-sur-Mer, en enfant de chœur barbu, ou avec le boa
de Jane Avril (dit « Mélinite »), tout en étant très
conscient du malaise que son exhibitionnisme suscitait. En
juillet 1881 Henri échoue au baccalauréat à Paris, mais est reçu
à Toulouse à la session d'octobre. C'est alors qu'il décida de
devenir artiste. Soutenu par son oncle Charles et René Princeteau, ami de
son père et peintre animalier, il finit par convaincre sa mère. De retour à
Paris, il rend visite à René Princeteau, dans son atelier au 233, de
la rue du Faubourg-Saint-Honoré. Incapable de participer aux activités
qu’un corps normal aurait permises, Toulouse-Lautrec vécut pour son art. Il
devint un peintre du postimpressionnisme, un illustrateur de l’Art
nouveau et un remarquable lithographe ; il a croqué le mode de vie de
la Bohème parisienne à la fin du XIXe siècle. Au milieu
des années 1890, il a contribué par des illustrations à l'hebdomadaire
humoristique Le Rire. On le considérait comme « l’âme
de Montmartre », le quartier parisien où il habitait. Ses peintures
dépeignent la vie au Moulin Rouge et dans d’autres cabarets et
théâtres montmartrois ou parisiens, il peintAristide Bruant ainsi que dans
les maisons closes qu’il fréquentait et où peut-être il contracta
la syphilis. Il avait notamment une chambre à demeure à La Fleur
blanche. Trois des femmes bien connues qu’il a représentées étaient Jane
Avril, la chanteuse Yvette Guilbert, et Louise Weber, plus connue comme La
Goulue, danseuse excentrique qui créa le « cancan » et enfant
de Clichy dans les Hauts-de-Seine où elle travailla comme
blanchisseuse avec sa mère. Toulouse-Lautrec donnait des cours de peinture, et
il encouragea les efforts de Suzanne Valadon, un de ses modèles qui fut
probablement sa maîtresse. Alcoolique pendant la plus grande partie de sa vie
d’adulte (il avait coutume de mélanger à son absinthe quotidienne du cognac au
mépris des convenances de l'époque), il entra dans un sanatorium peu
avant sa mort à Malromé, la propriété de sa mère, à la suite de complications
dues à l’alcoolisme et à la syphilis, à près de 37 ans. Il est enterré à
Verdelais (Gironde) à quelques kilomètres de Malromé. Ses derniers mots furent
adressés à son père qui était présent au moment de sa mort, faisant allusion
aux goûts de cet aristocrate fantasque et passionné de chasse : « Je
savais que vous ne manqueriez pas l'hallali ». À noter qu'au musée
"Toulouse LAUTREC" (Albi, Tarn), il est fait allusion aux dernières
paroles de l'artiste, adressées à sa mère (à compléter). Les relations que
Lautrec entretenait avec son père ont été sujettes à de nombreuses divagations
non fondées. Le peintre n'a jamais été un artiste maudit par sa famille, bien
au contraire. Voici la lettre que le comte Alphonse, père de Lautrec, écrit à
Gabrielle de Toulouse-Lautrec, sa mère et donc grand-mère du peintre, le soir
de la mort de son fils : « Malromé, 9 septembre 1901 : Ah chère
Maman, que de tristesses. Dieu n'a pas béni notre union. Que sa volonté soit
faite, mais c'est bien dur de voir renverser l'ordre de la nature. J'ai hâte de
vous rejoindre après le triste spectacle de l'agonie longue de mon pauvre
enfant si inoffensif, n'ayant jamais eu pour son père un mot enfiellé.
Plaignez-nous. Alphonse. » Malgré une vie courte et marquée par la
maladie, l’œuvre du peintre fut très vaste : le catalogue
raisonné de ses œuvres publié en 1971 énumère 737 peintures, 275
aquarelles, 369 lithographies (y compris les affiches) et environ 5 000
dessins. Dans sa jeunesse les chevaux constituaient pour lui un sujet habituel.
Depuis l’enfance, il aimait l’équitation et devoir y renoncer à cause de
sa maladie fut pour lui quelque chose de très douloureux, et c’est pourquoi il
décida de continuer à faire vivre dans ses œuvres sa passion pour les chevaux. Au
début de sa carrière, il peignit quelques nus masculins comme exercices, mais
ses meilleurs nus représentent des femmes. En général, il préférait partir
d’ébauches, mais beaucoup de ses nus doivent avoir été faits d’après nature.
D’habitude ses modèles ne sont pas de belles jeunes filles, mais des femmes qui
commencent à vieillir. Pour peindre ce genre de tableaux il s’inspirait d’Edgar
Degas. Il ne cessait de dessiner : quelques dessins sont des œuvres en eux-mêmes,
mais beaucoup sont des ébauches pour des peintures ou des lithographies.
Quelquefois ses dessins ressemblaient à des caricatures qui, en quelques
traits, rendaient un geste ou une expression ; pour les réaliser il
employait divers moyens (crayon, encre, pastel et fusain). N’ayant
pas besoin d’exécuter des œuvres sur commande, Lautrec choisissait des sujets
qu'il connaissait bien ou des visages qui l’intéressaient et, comme il
fréquentait des gens de toute sorte, ses tableaux couvrent une vaste gamme de
classes sociales : nobles et artistes, écrivains et sportifs, médecins,
infirmières et figures pittoresques de Montmartre. Beaucoup de ses tableaux
montrent des prostituées parce qu’il les considérait comme des modèles idéaux
pour la spontanéité avec laquelle elles savaient se mouvoir, qu’elles fussent
nues ou à moitié habillées. Il peignait leur vie avec curiosité, mais sans
moralisme ni sentimentalisme et, surtout, sans chercher à leur attribuer le
moindre caractère fascinant. En tant qu'illustrateur, Henri de Toulouse-Lautrec a réalisé des
affiches devenues célèbres et, partie moins connue de son oeuvre, il a
également illustré une quarantaine de chansons, des succès principalement
interprétées dans les trois grands cabarets parisiens de l'époque :
Le Moulin Rouge, Le Mirliton d'Aristide Bruant et Le Chat Noir. Après
la mort de Toulouse-Lautrec, Maurice Joyant son ami intime, son protecteur,
marchand de tableaux voulut mettre en valeur son œuvre avec l'accord de la
comtesse de Toulouse-Lautrec, ils donnèrent les fonds nécessaires pour qu’un
musée soit créé à Albi, ville où naquit l'artiste. La comtesse Alphonse de
Toulouse-Lautrec (1841-1930) et Maurice Joyant (1864-1930) offrirent leur
superbe collection de tableaux au musée Toulouse-Lautrec d'Albi. On dit que
Toulouse-Lautrec est un artiste génial dont les remarquables capacités
d’observation se sont accompagnées d’une sympathie profonde envers l’humanité.
Il n’a jamais laissé voir quelque regret que ce fût en raison de sa difformité.
Il vécut sa vie pleinement, se fit de nombreux amis et fut toujours accepté
malgré sa taille étriquée. Malgré une vie courte et marquée par la maladie,
l’œuvre du peintre fut très vaste : le catalogue raisonné de ses
œuvres publié en 1971 énumère 737 peintures, 275 aquarelles, 369
lithographies (y compris les affiches) et environ 5 000 dessins. Dans sa
jeunesse les chevaux constituaient pour lui un sujet habituel. Depuis
l’enfance, il aimait l’équitation et devoir y renoncer à cause de sa
maladie fut pour lui quelque chose de très douloureux, et c’est pourquoi il
décida de continuer à faire vivre dans ses œuvres sa passion pour les chevaux. Au
début de sa carrière, il peignit quelques nus masculins comme exercices, mais
ses meilleurs nus représentent des femmes. En général, il préférait partir
d’ébauches, mais beaucoup de ses nus doivent avoir été faits d’après nature.
D’habitude ses modèles ne sont pas de belles jeunes filles, mais des femmes qui
commencent à vieillir. Pour peindre ce genre de tableaux il s’inspirait d’Edgar
Degas. Il ne cessait de dessiner : quelques dessins sont des œuvres en
eux-mêmes, mais beaucoup sont des ébauches pour des peintures ou des
lithographies. Quelquefois ses dessins ressemblaient à des caricatures qui, en
quelques traits, rendaient un geste ou une expression ; pour les réaliser
il employait divers moyens
(crayon, encre, pastel et fusain). N’ayant pas besoin
d’exécuter des œuvres sur commande, Lautrec choisissait des sujets qu'il
connaissait bien ou des visages qui l’intéressaient et, comme il fréquentait
des gens de toute sorte, ses tableaux couvrent une vaste gamme de classes
sociales : nobles et artistes, écrivains et sportifs, médecins,
infirmières et figures pittoresques de Montmartre. Beaucoup de ses tableaux
montrent des prostituées parce qu’il les considérait comme des modèles idéaux
pour la spontanéité avec laquelle elles savaient se mouvoir, qu’elles fussent
nues ou à moitié habillées. Il peignait leur vie avec curiosité, mais sans
moralisme ni sentimentalisme et, surtout, sans chercher à leur attribuer le
moindre caractère fascinant. En tant qu'illustrateur, Henri de Toulouse-Lautrec
a réalisé des affiches devenues célèbres et, partie moins connue de son oeuvre,
il a également illustré une quarantaine de chansons, des succès principalement
interprétées dans les trois grands cabarets parisiens de l'époque :
Le Moulin Rouge, Le Mirliton d'Aristide Bruant et Le Chat Noir.
(Source Wikipedia, consulté le 9
octobre 2012).
[5] Mot peu usité utilisé ici comme un néologisme par
Uzanne. Vient de Mimallon ou Mimallonide (Mimallonis), nom que l’on donnait aux femmes qui célébraient les
orgies. On les appelait autrement Thyades, Ménades et Bacchantes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire