dimanche 28 octobre 2012

Lettre d'Octave Uzanne à Charles-Louis Livet à propos de ces participations à la revue bibliographique Le Livre (28 mai 1886).


Paris, le 28 mai 1886[1]

Mon cher ami[2],
Je reviens de faire une visite de dix jours à ma mère en Bourgogne ; votre lettre m’attendait chez moi, d’où le retard de ma réponse.
J’ai fait demander chez Lemerre Le langage français italianisé, mais Lemerre n’a point bougé. Je vais vous envoyer par contre, Les financiers et fermiers généraux en attendant que je sois plus riche pour vous servir.
Le nommé B[3] ….. , dont vous me parlez, est un franc drôle mis à l’écart par tous ses confrères, c’est un sot et une vipère accouplés, je l’ai déjà fouaillé à diverses reprises et je vous conterai les côtés ridicules de ce fantoche dont vous ne devez pas vous inquiéter.
Je suis enrhumé à ne pas voir clair.
Je clos donc ici ce mot hâtif, en vous adressant mille cordialités et en vous priant de me rappeler au bon souvenir de Mme Livet.
Bien à vous affectueusement,

Octave Uzanne



[1] Papier à en-tête de la revue Le Livre. 1 page. Lettre conservée dans le fonds Carlton Lake (manuscrits français 286.21) du Harry Ransom Humanities Research Center (Austin, Texas, U.S.).
[2] Lettre à Charles-Louis Livet (1828-1897), spécialiste du XVIIème siècle français, à qui l'on doit de nombreuses études sur Molière, les précieuses, les grammairiens français du XVIème siècle, les langues romanes. Charles-Louis Livet eut des carrières diverses : administration préfectorale, inspection des écoles d'arts et métiers (1870), inspection des Eaux de Vichy (1874). Il collabora à plusieurs reprises à la revue bibliographique Le Livre dirigée par O. Uzanne.
[3] Non identifié à ce jour.

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