Descendant d’une famille d’artisans originaire de
Chantenay-Villedieu, dans la province du Maine et aujourd’hui dans le
département de la Sarthe, installée à Toulouse [Haute-Garonne] avant la
Révolution, puis dans le département des Deux-Sèvres, dans la province du
Poitou, en 1819, Bernard-Marie-Henry Gausseron est né le 20 octobre 1845 à La
Mothe-Saint-Héray, au domicile de ses grands-parents maternels, fils de
Jean-Bernard Gausseron (1821-1896), employé des contributions indirectes, et de
Marie-Delphine Richard (1822-1887), qui demeuraient à Sauzé-Vaussais.
Par sa mère, Bernard-Henry Gausseron était
apparenté à Jules-François Richard (1810-1868), député des Deux-Sèvres en
1848-1849 et maire de La Mothe-Saint-Héray de 1866 à 1868. Sa grand-mère était
une Jard-Bourdinière, de la famille de Louis-Alexandre Jard-Panvillier
(1757-1822), qui fut député des Deux-Sèvres de 1791 à 1799 et de 1815 à 1822.
Lycée de La Roche-sur-Yon |
Gausseron fit ses études comme élève interne au
lycée impérial de Napoléon-Vendée, place Napoléon [aujourd’hui collège Édouard
Herriot, La Roche-sur-Yon, Vendée], où il manifesta de grandes dispositions
littéraires et où il fut encouragé par un de ses maîtres, le poète François-Étienne
Adam (1833-1900), et le proviseur Louis Ayma (1807-1893). Dès juin 1864, Gausseron
dédia une Ode (Napoléon, Imprimerie Ve
Ivonnet, 1864, in-8) au ministre Victor Duruy, à l’occasion de l’Institution des
concours académiques.
Ayant obtenu son baccalauréat ès lettres en 1864,
il passa deux ans à Paris, au lycée impérial Napoléon [lycée Henri IV, 23 rue
Clovis, Ve], qui préparait en particulier aux concours littéraires.
En mars 1866, il envoya à son ancien proviseur une Ode, qui fut publiée dans le Guide
des baigneurs et des touristes aux Sables-d’Olonne (Napoléon-Vendée,
Imprimerie Ve Ivonnet, 1866). Au lieu de se présenter à l’École
normale supérieure, Gausseron entra directement dans l’Université.
Il fut nommé, le 17 novembre 1865, aspirant
répétiteur auxiliaire audit lycée Napoléon. Devenu aspirant répétiteur au lycée
impérial de Pau [Pyrénées-Atlantiques], dirigé alors par Louis Ayma, il fut
nommé, le 13 février 1868, maître répétiteur pour l’enseignement secondaire
spécial audit lycée, puis, le 15 septembre 1868, professeur de rhétorique au
collège de Foix [Ariège], où Louis Ayma avait été nommé inspecteur d’Académie.
Gausseron revint à Paris dès 1868. Tandis qu’il
donnait des leçons à l’Institution Lelarge, 20 rue Gay-Lussac [Ve], il
participa, avec le caricaturiste Hector Colomb (1849-1909), dit
« Moloch », à la fondation d’un petit journal dirigé contre l’Empire,
intitulé La Fronde. Ce fut à cette
époque qu’il fit imprimer Les Fils de
Kaïn, poëme (Paris, Chez tous les
libraires et chez l’auteur, 35 rue Laharpe, 1870, in-12).
Mobile de 1870 en armes |
Pendant la guerre de 1870, Gausseron fit son
devoir sous les murs de Paris comme sergent, puis comme sous-lieutenant au 1er
bataillon des mobiles de la Vendée.
Le soulèvement du 18 mars 1871 marqua le début de
la Commune. Ayant des sympathies pour les insurgés, Gausseron fut nommé commissaire
de police du quartier de la Sorbonne [Ve], puis, le 25 floréal 79
[15 mai 1871], juge d’instruction attaché au parquet du procureur. Compromis
dans le soulèvement – mais rien n’autorise à dire qu’il y participa comme
combattant -, il se réfugia en Belgique, d’où il passa en Grande-Bretagne.
2 Bath Place, Ayr (juin 2018) |
Après
avoir été professeur à Londres, puis marchand de livres anciens en Écosse, à Édimbourg
et à Glasgow, il devint professeur de langues modernes à l’Ayr Academy, prestigieuse
école secondaire d’Ayr [Écosse], y demeurant 2 Bath Place. En même temps, il
envoyait des articles à L’Émancipation
de Toulouse, collaborait à la 9e édition de l’Encyclopædia Britannica et devenait correspondant du journal Notes and Queries.
Entre temps, le 30 décembre 1872, il avait
été condamné par contumace à la déportation dans une enceinte fortifiée, par le
17e Conseil de guerre. Figurant parmi les 33 signataires du
manifeste du groupe « La Commune révolutionnaire », intitulé Aux Communeux, publié à Londres en juin
1874, il écrivit, le 26 mai 1879 :
« J’étais ici, à Ayr, quand ce manifeste a
paru. Je suis absolument étranger
à son inspiration et à sa rédaction. Je n’en ai même eu connaissance qu’après
qu’il eut été imprimé et publié. Peu de temps après, j’ai cru devoir me retirer
formellement, par voie de démission écrite, du groupe au nom duquel ce
manifeste a paru, et je me suis, depuis lors, tenu isolé, toujours et
complètement, dans la petite ville d’Écosse où je suis encore et où j’ai pu me
faire une situation honorable et honorée. »
Blanquiste repenti, il fut gracié le 5 juin 1879
et put rentrer en France. Il retrouva une chaire de lettres et d’histoire à
l’Institution Lelarge et épousa à Paris [IXe], le 3 août 1880,
Louise-Berthe-Marguerite Béguin, née à Paris le 26 avril 1856, fille de Alexandre-Charles
Béguin (1827-1907), professeur de mathématiques à l’École Turgot, et de Louise-Frédérique
Cohen (1831-1916), professeur de piano. Ils eurent quatre enfants :
Jean-René Gausseron, le 21 août 1881, et Renée-Jeanne-Marie-Marcelle Gausseron,
le 17 février 1884, 7 rue Berthollet [Ve] ; Marcel-Henri-Jean-Louis
Gausseron, le 26 décembre 1891, et Bernard-François-Jacques Gausseron, le
21 janvier 1894, 55 bis rue de l’Assomption [XVIe, détruit].
Utilisant la connaissance de la langue anglaise
que son long séjour lui avait permis d’acquérir, il passa avec succès les
examens du certificat d’aptitude à l’enseignement des langues vivantes et fut
nommé, dès 1881, chargé de cours d’anglais au lycée de Lons-le-Saunier [Jura].
L’année suivante, il fut reçu agrégé d’anglais et
nommé professeur d’anglais, successivement au lycée de Toulouse en 1882, au lycée de Rouen [Seine-Maritime] en 1884 et au lycée Janson-de-Sailly, 106 rue
de la Pompe [XVIe] en 1885.
Bernard-Henry Gausseron |
« Ecrivain de haute valeur, chez qui l’originalité
et la force s’allient à une érudition aussi solide qu’étendue, B.-H. Gausseron
a donné des articles et des études sur une grande variété de sujets à beaucoup
de publications périodiques, la Revue des
chefs-d’œuvre, la Revue générale,
le Livre moderne, l’Art et l’idée [sic], le Courrier du Livre, la Revue hebdomadaire, le Monde moderne, la Revue encyclopédique et la
Revue universelle, où il fit longtemps la critique littéraire, la Grande Revue pour laquelle il a écrit
(1906) des pages remarquables intitulées : Notes d’un Poitevin sur le Poitou, où éclatent son amour et son
intelligence de la petite patrie ; la
Revue de l’Enseignement des Langues vivantes, l’Ouest artistique et littéraire, la Revue des Poètes, la
Famille, etc., etc.
En 1891, il rédigea, sous le titre de Bibliographie instructive, un petit
manuel du bibliophile et du libraire, qui paraissait tous les quinze jours chez
l’éditeur Rouveyre.
Il a collaboré activement à la Grande Encyclopédie pendant que Ladmirault en était l’éditeur,
et plus tard au Nouveau Larousse illustré.
Il fut jusqu’à la fin secrétaire de la rédaction
du Livre, magnifique publication qui
reste unique en son genre, fondée et dirigée pendant dix ans par Octave
Uzanne ; du Bulletin de la Société
des Bibliophiles contemporains et de l’Echo
de la Semaine qu’il avait acheté en commun avec M. Edouard Petit à la
liquidation Dentu (1894). »
(Dictionnaire
biographique et Album des Deux-Sèvres. Paris, Librairie E. Flammarion, s.
d., p. 203-204)
On peut diviser en trois catégories les œuvres en
librairie de Gausseron, à peu près introuvables pour la plupart.
1°- livres
d’enseignement.
A short history of England, by miss Julia Corner,
texte anglais, avec des notes en français par Bernard-H. Gausseron (Paris, P.
Dupont, 1884, in-18).
Morceaux choisis d’auteurs anglais. Par B.-H.
Gausseron (Paris, Librairies-imprimeries réunies, s. d. [1892], in-16,
portr.).
Le Thème anglais aux examens de baccalauréat de l’enseignement
secondaire moderne et aux concours d’admission aux écoles spéciales, par B.-H.
Gausseron, Agrégé de l’Université, professeur au lycée Jeanson-de-Sailly
(Paris, Nony, 1895, in-8).
La Version anglaise aux examens du baccalauréat
de l’enseignement secondaire moderne et aux différents concours, par B.-H.
Gausseron (Paris, Nony, 1899, in-8).
Dictionnaire de poche et de voyage
Français-Anglais et Anglais-Français […], par B.-H. Gausseron, Professeur
agrégé d’Anglais (Paris, Paul Ollendorff, 1911, in-12).
2°- Traductions
et adaptations.
Les Fidèles Ronins. Roman historique japonais,
par Tamenaga Shounsoui. Traduit sur la version anglaise de MM. Shiouichiro
Saito et Edward Greey, par B.-H. Gausseron, Professeur de l’Université.
Illustré par Kei-Sai Yei-Sen, de Yédo, (Paris, A. Quantin, 1882, in-8, 64 pl.
h.-t.).
Bernard H. Gausseron. Le Corbeau. Poème imité
d’Edgar Allan Poë (Paris, A. Quantin, 1882, in-8).
Jonathan Swift. Voyages de Gulliver. Traduction
nouvelle et complète par B.-H. Gausseron (Paris, A. Quantin, s. d. [1884], gr.
in-8, fig. en noir et en coul.).
Jonathan Swift. Voyages de Gulliver. Traduction
nouvelle pour la jeunesse par B.-H. Gausseron (Paris, A. Quantin, s. d. [1885],
gr. in-8, fig. en noir et en coul.).
Oliver Goldsmith. Le Vicaire de Wakefield.
Traduction nouvelle et complète, par B.-H. Gausseron (Paris, A. Quantin, s. d.
[1885], gr. in-8, fig. en coul.).
Lady Roxana ou l’Heureuse Maitresse, par Daniel
Defoe. Édition illustrée de magnifiques gravures hors texte par les meilleurs
artistes. Traduit de l’anglais par M. B.-H.-G. de Saint-Heraye [sic] (Paris,
Librairie générale illustrée, 1885, in-8, pl.).
Photographie Pierre Brillard |
La Dernière Feuille. Poëme par Oliver Wendell
Holmes (Paris, Maison Quantin, 1887, in-fol., 21 pl. h.-t.). Traduction de
B.-H. Gausseron.
Lady M. Majendie. Sur la piste. Traduit de
l’anglais par B.-H. Gausseron Et illustré de nombreux dessins (Paris, Maison
Quantin, 1887, in-16, fig.).
William Black. Sabina Zembra. Traduit de
l’anglais par B.-H. Gausseron Et illustré de nombreux dessins (Paris, Maison
Quantin, 1888, 2 vol. in-16, fig.).
Gainsborough et sa place dans l’école anglaise.
Par Sir Walter Armstrong […]. Traduction de B.-H. Gausseron (Paris,
Hachette et Cie, 1899, in-fol., 62 héliogravures, 10 lithographies
en couleurs).
Sir Joshua Reynolds […]. Par Sir Walter Armstrong
[…]. Traduit par B.-H. Gausseron (Paris, Hachette et Cie, 1901,
in-fol., 78 photogravures et 6 lith. en coul.).
Sir Henry Raeburn […]. Traduit par B.-H.
Gausseron (Paris, Hachette et Cie, 1902, in-fol., 61 photogravures
h.-t. et 16 dans le texte).
Lectures littéraires. Pages choisies des Grands
Écrivains. Dickens. Traduction nouvelle et Introduction par B.-H. Gausseron
(Paris, Armand Colin, 1903, in-16).
William Hogarth, par Austin Dobson […]. Traduit
par B.-H. Gausseron (Paris, Hachette et Cie, 1904, in-fol.).
B.-H. Gausseron. La Clémence du cardinal, roman
tiré de l’anglais de Stanley J. Weyman (Paris, J. Tallandier, 1904,
in-18).
Histoire de la coca. La plante divine des Incas,
par le Docteur W. Golden Mortimer […]. Traduction de la deuxième édition (1902)
par H.-B. Gausseron (Paris, A. Maloine, 1904, in-8, front. et fig).
Une jeune Anglaise à Paris. Traduit de l’anglais
de Miss Constance E. Maud, par B.-H. Gausseron (Paris, A. Hatier,
1905, in-18).
Du 3 août au 12 octobre 1906, le Journal des débats politiques et littéraires
a publié en feuilleton une adaptation par B.-H. Gausseron du roman de Stanley
J. Weyman A gentleman of France, sous
le titre « Au Temps de la Ligue ».
Dans la collection « Les Livres roses pour
la jeunesse. Collection Stead. » :
« M. W. T. STEAD, éditeur-propriétaire des “
Books for the Bairns ”, à Londres, et de la Collection Stead, rue Soufflot, à
Paris, a l’honneur d’informer le public que, par suite d’un traité passé avec
MM. les Directeurs de la LIBRAIRIE LAROUSSE, 13-17, rue Montparnasse, à Paris,
cette Collection populaire sera publiée à l’avenir par les soins de la
Librairie Larousse, cette maison ayant aussi le droit exclusif de vendre en
France la Collection anglaise publiée à Londres, sous le titre de “ Books for
the Bairns ” [Livres pour les jeunes enfants] et “ Poets.” »
-
Les
Mauvais Tours de Goupil le Renard. Adaptation par B. H. Gausseron, Agrégé de
l’Université (Paris, Larousse, s. d. [1910], in-16, 58 grav., n° 25).
-
Le
Sapin merveilleux et autres contes d’hiver et de printemps. D’après Hans
Andersen. Adaptation de M. B. H. Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris,
Larousse, s. d. [1910], in-16, 58 grav., n° 26).
-
Les
Cygnes sauvages et autres contes de fées. D’après Hans Andersen. Adaptation
française par B. H. Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s. d.
[1910], in-16, 26 grav., n° 27).
-
Les
Aventures du Baron de Munchhausen. Extraites de la relation certifiée
authentique par Gulliver, Sindbad et Aladin. Adaptation de M. B. H. Gausseron,
Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s. d. [1910], in-16, 58 grav., n° 28).
-
Aventures
d’Alice au Pays des Merveilles. Par Lewis Carroll. Adaptation française par B.
H. Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s. d. [1910], 2 vol.
in-16, 31 et 25 grav., nos 31 et 32).
-
Les
Aventures de Robinson Crusoé. D’après le texte original de Daniel Defoé.
Adaptation de B.-H. Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s. d.
[1910], 2 vol. in-16, 52 et 56 grav., nos 33 et 34).
-
La
Maison dans la forêt et autres Contes de Fées. Par les Frères Grimm. Adaptation
française par M. B.-H. Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s.
d. [1910], in-16, 34 grav., n° 35).
-
La Vie à la campagne. Scènes anecdotiques
écrites pour les enfants. Adaptation française par M. B.-H. Gausseron, Agrégé
de l’Université (Paris, Larousse, s. d. [1910], in-16, 53 grav., n° 38).
-
Le Chef des géants ou le Brave Prince
Kilhiough et la Belle Princesse Olwen. Conte du temps du Roi Arthur. Adaptation
par M. B.-H. Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s. d. [1910],
in-16, 33 grav., n° 39).
-
Les
Merveilleuses Aventures du Vieux Frère Lapin. Adaptation française par M. B.-H.
Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s. d. [1910], in-16, 58
grav., n° 40).
-
La
Vie des insectes en dix récits ou le Premier Livre d’Histoire Naturelle.
Adaptation par M. B.-H. Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s.
d. [1910], in-16, 35 grav., n° 42).
-
Le
Roi des cygnes et autres Contes de Fées. Adaptation française par M. B.-H.
Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s. d. [1910], in-16, 25
grav., n° 43).
-
Les Merveilleuses Aventures de Don Quichotte
de la Manche. Adaptation pour les enfants par M. B.-H. Gausseron, Agrégé de
l’Université (Paris, Larousse, s. d. [1910], in-16, 42 et 39 grav., nos
44 et 45).
-
Tom pouce et ses Merveilleuses Aventures.
Adaptation par M. B.-H. Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s.
d. [1910], in-16, 45 grav., n° 47).
-
Histoire
d’Ondine. Adaptation par M. B.-H. Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris,
Larousse, s. d. [1910], in-16, 25 grav., n° 48).
-
Le
Prince joueur suivi de cinq Contes champêtres. Adaptation par M. B.-H. Gausseron,
Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s. d. [1911], in-16, 23 grav., n° 60).
Claude Duval ou Au temps des puritains
d’Angleterre (Paris, A. Eichler, s. d. [1911], 50 fascicules in-8). Roman
historique, d’après Charlton Lea [pseudo. de Alfred-Sherrington Burrage
(1850-1906)], traduit par B.-H. Gausseron.
3°- Ouvrages
originaux.
Une série en 6 volumes de livres d’éducation et
de morale, publiés anonymement d’abord, puis avec le nom de l’auteur et sous le
titre collectif La Vie en famille (Paris,
Librairie illustrée, s. d., in-18) : Que
faire de nos filles ? - Doit-on se marier ? - Comment élever nos enfants ? - Que feront nos garçons ? - Comment vivre à deux ? - Où est le bonheur ?
Mémoires du comte de Grammont, par Antoine
Hamilton […]. Préface de H. Gausseron (Paris, L. Conquet, 1888, in-4, portrait,
33 fig.).
B.-H. Gausseron. « Les Keepsakes et
annuaires illustrés de l’époque romantique en Angleterre et en France ».
In Annales littéraires. Paris,
Académie des beaux-livres, novembre 1890, p. 201-251. Gausseron fut le premier
bibliographe des keepsakes : livres-albums illustrés que l’on offrait à
Noël et au Jour de l’an, dont la mode s’est répandue en France de 1825 à
1860.
Bibliographie instructive. Petit manuel du
bibliophile et du libraire, donnant la valeur actuelle des livres anciens ou
modernes recherchés et appréciés […], rédigé par B.-H. Gausseron (Paris, 76 rue
de Seine [Édouard Rouveyre], 1891, in-12, Nos 1-3).
Académie des Beaux-Livres. Balades dans Paris. Au
moulin de la Galette, à l’hôtel Drouot, sur les quais, au Luxembourg. Notes
inédites par MM. E. R., Paul Eudel, B.-H. Gausseron et Adolphe Retté (Paris,
Bibliophiles contemporains, 1894, in-4). Gausseron fut parmi les membres fondateurs,
en 1889, de la Société des Bibliophiles contemporains.
B.-H. Gausseron. Les Keepsakes et les Annuaires
illustré de l’Époque Romantique. Essai de bibliographie (Paris, Auguste
Fontaine, Émile Rondeau, successeur, 1896, in-8).
Edmond de Chaillac. Mes nerfs. Sensibleries &
boutades. Poésies. Préface de B.-H. Gausseron (Paris, Paul Ollendorff, 1897,
in-18).
L’Art romain. Par B.-H. Gausseron (Paris, L.-H.
May, s. d. [1898], in-16).
Collection du bibliophile parisien. Bouquiniana.
Notes et Notules d’un Bibliologue, par B.-H. Gausseron (Paris, H. Daragon,
1901, in-12).
La Santé par la mer. Berck-Plage, par B.-H.
Gausseron (Paris, Larousse, 1902, in-8, 17 fig.).
F.-E. Adam. Après la moisson, 1857-1900, poésies
posthumes (Paris, Revue des poètes, 1907, in-16). Publié par B.-H. Gausseron et
Auguste Générès.
Une gerbe […] par F.-E. Adam (Alençon, Imprimerie
Vve F. Guy et Cie, 1908, in-16, portr.). Préface de
B.-H. Gausseron.
B.-H. Gausseron. Un Français au Sénégal. Abel
Jeandet. Préface par Maurice Barrès, de l’Académie française. Avant-propos par
Charles Le Goffic (Paris, Édouard Champion, 1913, in-8, portrait).
Retraité au 1er octobre 1908, Bernard-Henry
Gausseron devint membre asocié de l’Académie de Mâcon [Saône-et-Loire] au mois de novembre.
Il mourut subitement le 17 juin 1913 au hameau de Machonville, sur la commune de Rouxmesnil-Bouteilles [Seine-Maritime]. Sa veuve s’établit chez sa fille unique, restée célibataire, à Chaville [Hauts-de-Seine], où elle mourut en 1941.
Jean-Paul Fontaine
Source partagée : https://histoire-bibliophilie.blogspot.com/2019/02/bernard-henry-gausseron-1845-1913-homme.html?spref=fb&fbclid=IwAR38ONwjejol5qIeggu4AWOI9Oy0Jz3bc6I7fHalpsQJ_-_8PMrXsbhykSk
Il mourut subitement le 17 juin 1913 au hameau de Machonville, sur la commune de Rouxmesnil-Bouteilles [Seine-Maritime]. Sa veuve s’établit chez sa fille unique, restée célibataire, à Chaville [Hauts-de-Seine], où elle mourut en 1941.
Jean-Paul Fontaine
Source partagée : https://histoire-bibliophilie.blogspot.com/2019/02/bernard-henry-gausseron-1845-1913-homme.html?spref=fb&fbclid=IwAR38ONwjejol5qIeggu4AWOI9Oy0Jz3bc6I7fHalpsQJ_-_8PMrXsbhykSk
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire