tag:blogger.com,1999:blog-46308471324060249.post3497925702483218533..comments2023-04-05T06:18:29.992-07:00Comments on Octave Uzanne (1851-1931): Octave Uzanne et les plumitifs de la presse quotidienne (16 juin 1919).Librairie L'amour qui bouquine Livres Rares | Rare Bookshttp://www.blogger.com/profile/00237481472050174294noreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-46308471324060249.post-79445514238769694062013-08-03T11:43:21.316-07:002013-08-03T11:43:21.316-07:00Comme j'enseigne (entre autres) l'histoire...Comme j'enseigne (entre autres) l'histoire du journalisme je pense qu'Uzanne s'est présenté auprès d'une des associations professionnelles de journalistes (ce qu'il appelle "la maison des journalistes") pour en devenir membre (je ne sais pas quels avantages exacts en étaient retirés à l'époque, la carte de presse ne datant que de 1935). Même si c'est un peu tardif dans le cas du message d'Uzanne, depuis la toute fin du 19ème monte une revendication de professionnalisme au sein du monde de la presse. Auparavant les journaux étaient essentiellement peuplés d'écrivains. Avec la loi de 1881 la presse explose en termes de tirages et de nombre de personnes vivant du journalisme. Les associations professionnelles se créent et visent à écarter les "amateurs" pour qui le journalisme n'est qu'une activité parmi d'autres (écrivains mais surtout fonctionnaires et militaires). D'où les deux témoins de "moralité" qu'a dû mobiliser Uzanne, vraisemblablement pour adhérer. <br />Par ailleurs les critiques croisées entre écrivains et journalistes sont un classique de la période. Les premiers reprochant aux seconds de ne pas savoir écrire, les seconds reprochant aux premiers de bien écrire mais pour ne rien dire. C'est le moment où les journalistes revendiquent de ne plus se distinguer par leurs qualités stylistiques mais par ce qu'ils produisent : l'information. Oliviernoreply@blogger.com